Mini-critiques : Ce qu’il reste de nous, La fortune des Rougon, De bons présages

Je vous propose là trois petites critiques qui n’ont absolument aucun rapport entre elles. Un polar, un classique, un livre de fantasy. Un livre tout récent, un du XIXe siècle, un des années 1990. Une autrice, trois auteurs. Deux de nationalités françaises, deux Anglais.
C’est bien, la diversité, non ?

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Ce qu’il reste de nous, de Justine Huart (2018)

Ce qu'il reste de nous (couverture)Ce roman parle du Dr Timmers, alias Timmy, alias « la folle au bout de la rue » qui cherche son compagnon depuis cinq ans, s’enfonçant dans la dépression, la solitude et la crasse qui imprègne sa maison délaissée. Alors que tout le monde s’accorde à dire que Daniel a filé avec une petite jeune histoire de refaire sa vie à l’étranger, Timmy n’a jamais cru à cette version de l’histoire, à cette version de Daniel. Et pour la première fois en cinq ans, un nouvel élément semble abonder dans son sens. Accompagné de sa « persistante sociale », l’optimiste et inébranlable Sandrine, et du fiancé de celle-ci, jeune flic peut-être pas aussi benêt qu’il n’en a l’air, Timmy reprend son enquête de plus belle, bien déterminée à déterrer la vérité une bonne fois pour toute.

Je pensais vraiment écrire une critique de ce livre, mais j’ai un peu de mal à m’y atteler, donc tant pis, ce ne seront que quelques mots.
J’ai découvert ce roman édité par une petite maison d’éditions bretonne à la bibliothèque. J’ai tout de suite été prise par l’histoire et par le personnage de Timmy qui nous fait une petite place dans sa tête déjà bien encombrée le temps du récit. C’est un roman psychologique captivant qui nous plonge dans les souvenirs, les cauchemars, les doutes, les craintes et les espoirs de Timmy. Dès le début, j’ai ressenti énormément d’empathie avec ce personnage fracassé, Cassandre tragique qui, à force d’être ignorée, finit par ne vivre plus que dans sa tête.

Cependant, petit bémol, la fin était trop prévisible à mon goût. Je m’attendais à être surprise – on me l’avait vendu ainsi – sauf que pas du tout. J’ai trop rapidement deviné qui était responsable de ce qui était arrivé à Daniel, dans quelles circonstances, ainsi que ce qui allait arriver à Timmy. Ça fait un peu beaucoup. Disons que savoir que j’étais censée être prise au dépourvue par la révélation finale ainsi qu’un autre livre lu ce mois-ci présentant un cas similaire m’ont, je pense, aidé à voir assez facilement dans le jeu de l’autrice.

Toutefois, ce n’est pas une gros point négatif tant la plume de l’autrice, sa narration et son héroïne m’ont séduite. (A vrai dire, j’ai été plus dérangée par la mise en page parfois imparfaite, comme les majuscules après un point d’interrogation dans les dialogues (du style : « – Ils ne te l’ont jamais dit ? Demande Sandrine, incrédule. », un ou deux signes de ponctuation rejetés en début de ligne, ce genre de détails (oui, je suis une maniaque névrosée).) Si vous avez l’occasion de découvrir ce texte peu connu, je vous invite donc vivement à lui laisser une chance !

« Je sens que je suis à nouveau sur le point de m’endormir dans le canapé du salon. Cette fois, je ne lutte plus. A quoi bon. Pour quoi ? Pour qui ? Plus personne ne m’accorde la moindre importance, plus personne ne croit en ce que je raconte. Je ne retrouverai plus Daniel, il est trop tard. Je me remets à tourner en rond. Je suis à nouveau happée par un tourbillon de noirceur. Comme au moment de la disparition, lorsque tout le monde disait qu’il m’avait fuie. Comme avant que les journaux et les cahiers ne m’en sortent en m’apportant un nouveau but. Je ne crois plus aux journaux ni aux cahiers désormais, ils ne servent à rien. Je me remets à tourner en rond mais cette fois, comme de l’eau dans un évier sans bouchon. Je tourne en rond vers le vide. Lentement mais sûrement. »

Ce qu’il reste de nous, Justine Huart. Noir’éditions, 2018. 232 pages.

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Les Rougon-Macquart, tome 1, La fortune des Rougon, d’Emile Zola (1871)

La fortune des Rougon (couverture)Lire l’intégralité des Rougon-Macquart au rythme de deux tomes par an minimum est l’un de mes souhaits depuis longtemps. Je me suis donc attaquée dans cette relecture du premier volume – découvert pour la première fois il y a un bon moment, il va sans dire que je n’en avais aucun souvenir… – avec plaisir. Et je confirme, c’était TRES BIEN !
(Petit aparté : le plaisir tenait déjà simplement dans le fait d’ouvrir le livre. J’adore mes livres de Zola. L’épaisseur des pages, leur texture un peu gaufrée. Les creux des caractères d’imprimerie puissamment pressés contre la page. Les découpes inégales des pages en question. Leur odeur de vieux livres. Des éditions de 1927 dont le charme tactile vient s’ajouter au bonheur de la lecture. Bref, je les aime beaucoup. (Voilà, ça n’a rien à voir avec l’œuvre elle-même, mais c’est un aspect si intimement lié à ma lecture que je ne pouvais en faire abstraction.))

Mais surtout, les quelques romans de Zola que j’ai pu lire (sachant qu’ils se comptent sur les doigts d’une main) m’ont toujours séduite. Je n’ai rien contre les longues descriptions, précises à l’extrême, et je suis fascinée par ses portraits. Portraits pas toujours flatteurs en réalité. Disons que ses personnages, du moins dans La fortune des Rougon, sont à la fois fascinants et repoussants. Je suppose que c’est simplement parce qu’ils sont parfaitement humains… Difficile par conséquent de les apprécier purement et simplement.

Premier épisode d’un récit à la fois social et historique, ce tome raconte les origines de la dynastie des Rougon-Macquart, la genèse de cette « Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire », les racines de l’arbre généalogique de cette famille. Bâties sur une histoire de frères, tels des Abel et Caïn du XIXe siècle, elle présente déjà plusieurs personnages que l’on retrouvera – eux ou leurs descendant·es – dans les dix-neuf volumes suivants. Je suis particulièrement intriguée par le docteur Pascal qui donne son titre au dernier tome de cette grande fresque (autant dire que je vais devoir prendre mon mal en patience).
Au fil des pages – tantôt bucoliques, tragiques, grandioses ou bouleversantes –, Zola raconte les appétits insatiables des membres de cette famille. Leurs lâchetés, leurs infamies aussi. Leurs caractères parfois si différents malgré leur sang commun. Coups bas, arnaques, appétit de s’en mettre plein les fouilles, zeste de folie arrosé par chez certains par un peu d’alcoolisme, jalousie fraternelle… pas moyen de s’ennuyer avec les Rougon-Macquart, rassurez-vous. A l’avidité et à la trahison, se mêle toutefois l’amour de Silvère et Miette qui donne lieu à de jolies scènes – celle du puits ou celle de la tante Dide se remémorant tous ses souvenirs à la vue d’une porte ouverte par exemple – même si je dois dire qu’ils ne sont pas mes personnages favoris – du coup, en monstre que je suis, j’ai aimé la fin… –.
Mais La fortune des Rougon retrace également, vus de Plassans – ville fictive du sud de la France –, les événements de 1851 : le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte, les insurgés qui tentèrent vainement de défendre la République, le massacre qui suivit la répression de cette rébellion… Bon, je ne vais pas faire semblant de prétendre que je connais tout ça sur le bout des doigts – c’est quand même une période que l’on n’étudie pas vraiment et que l’on ne croise pas forcément souvent dans les bouquins – mais ça ne m’a pas ralenti. Surtout qu’entre les idéalistes, les opportunistes, les conservateurs, les indécis, les peureux, c’est encore une fois toute une galerie de façon de vivre des temps politiquement agités qui se dessine sous les mots de Zola.

Une peinture historique et sociale qui jamais n’ennuie mais au contraire, passionnant par la force de ses portraits. Comment dire, si le côté classique est du genre à vous effrayer, tentez le coup tout de même : passée la description initiale, ce livre devient une sorte de page-turner indémodable. Vivement ma lecture du suivant.

« La révolution de 1848 trouva donc tous les Rougon sur le qui-vive, exaspérés par leur mauvaise chance et disposés à violer la fortune, s’ils la rencontraient jamais au détour d’un sentier. C’était une famille de bandits à l’affût, prêts à détrousser les événements. Eugène surveillait Paris ; Aristide rêvait d’égorger Plassans ; le père et la mère, les plus âpres peut-être, comptaient travailler pour leur compte et profiter en outre de la besogne de leurs fils ; Pascal seul, cet amant discret de la science, menait la belle vie indifférente d’un amoureux, dans sa petite maison claire de la ville neuve. »

Les Rougon-Macquart, tome 1, La fortune des Rougon, Emile Zola. Typographie François Bernouard, 1927 (1871 pour la première édition). 381 pages.

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De bons présages, de Terry Pratchett et Neil Gaiman (1990)

L’Apocalypse aura lieu samedi prochain, après le thé ! C’est ce qui est prévu depuis des milliers d’années par le Ciel et l’Enfer. Sauf qu’un grain de sable s’introduit dans la machine, l’Antéchrist n’est pas celui que l’on croit, et un ange, Aziraphale, et un démon, Rampa, unissent leurs forces pour protéger cette Terre dont ils ont fini par apprécier les plaisirs.

Jouissant d’une adaptation en mini-série qui a un peu fait parler d’elle (sous le titre original, Good Omens), ce titre est sans doute connu de bon nombre d’entre vous, d’où cette chronique réduite. S’il était dans ma wish-list depuis longtemps, il a fallu des mois (voire des années) de procrastination, la mini-série susmentionnée et un Noël pour qu’il rejoigne enfin ma PAL.

Ce livre écrit à quatre mains par deux auteurs que j’aime beaucoup – même si j’ai lu plus de Gaiman que de Pratchett – ne m’a pas déçue (même si je crois que je préfère malgré tout les œuvres individuelles des deux écrivains).
J’y ai particulièrement retrouvé la patte de Terry Pratchett et le ton des Annales du Disque-monde (que j’avais commencé à lire il y a quelques années, que j’ai interrompu parce les tomes que je voulais étaient toujours empruntés à la bibliothèque, puis parce que j’ai déménagé, mais que je reprendrais un jour, quand ma PAL m’autorisera la plongée dans une série de dizaines de titres). L’humour y est terriblement savoureux. Ironique, absurde, grinçant. Il donne naissance à des descriptions, des comparaisons et des images tout simplement irrésistibles. Sans compter les piques par-ci par-là à l’encontre de la religion, du genre humain, de l’Angleterre, etc.
Et puis, il y a le duo Aziraphale-Rampa que j’ai eu plaisir à retrouver : il est si superbement interprété dans la série par Michael Sheen et David Tennant que les quitter avait été un crève-cœur. J’adore cet ange et ce démon qui, chacun, déteignent un peu sur l’autre à force de se fréquenter plus entre eux que leurs supérieurs respectifs. D’ailleurs, côté personnages, parmi les Cavaliers – ou plutôt les Motards – de l’Apocalypse se trouve un protagoniste plutôt marquant dans l’œuvre de Pratchett !
Quant à l’histoire, ça part parfois dans un n’importe nawak qui ne m’a pas refroidie. C’est farfelu d’un bout à l’autre. Mais cela n’empêche pas quelques réflexions sur l’humanité, notre comportement, ce genre de choses qui n’ont pas changées – qui ont même empiré – depuis les années 1990. Il n’y a que la fin qui a commencé à me lasser un tantinet : peut-être parce que j’avais l’impression d’avoir fait le tour, peut-être parce que ça devenait plus brouillon, je ne sais pas, mais plus aurait pu me laisser un goût un peu agacé en bouche. (En revanche, j’ai été surprise de ne pas retrouver certaines scènes de la série qui, pour le coup, se sont révélé de bonnes idées.)

C’est caustique, c’est barré, c’est original, c’est prenant, bref, c’est plutôt bon. Merci messieurs Gaiman et (feu) Pratchett !

 « En règle générale, les humains ne sont pas vraiment mauvais. Ils se laissent séduire par les idées nouvelles, c’est tout : on enfile de grandes bottes et on se met à fusiller les gens, on s’habille en blanc et on se met à lyncher les gens, on s’affuble de jeans à fleurs et on se met à jouer de la guitare aux gens. Offrez à un humain de nouvelles idées et un costume : il ne tardera pas à vous suivre, cœur et âme. »

« On grandit en lisant des histoires de pirates et de cowboys et d’astronautes et tout ça, et au moment où tu crois que le monde est plein de trucs géniaux, on te dit qu’en fait y a que des baleines crevées et des forêts abattues et des déchets radioactifs qui durent des millions d’années. Ça vaut pas la peine de grandir, si vous voulez mon avis. »

De bons présages, Terry Pratchett et Neil Gaiman. Editions J’ai Lu, coll. J’ai Lu Passeur d’imaginaires, 2019 (1990 pour l’édition originale. Editions J’ai Lu, 1995, pour la traduction française). Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Patrick Marcel. 444 pages.

15 réflexions au sujet de « Mini-critiques : Ce qu’il reste de nous, La fortune des Rougon, De bons présages »

  1. J’ai adoré ce premier tome des Rougon et j’ai adoré les personnages de Miettes et Sylvains qui étaient finalement les seuls à avoir une once d’humanite! Monstre que tu es hihi
    J’ai également hâte de me plonger dans La curée qui m’attend bien sagement je veux m’acheter Le ventre de Paris, histoire de pas être frustrée si j’suis en période Zolaesque et que j’ai envie de les enchainer. Bref, un vrai page turner indémodable comme tu dis 😀
    Alors autant j’adore Gaiman autant j’ai été décue par ma première lecture de Pratchett ce mois-ci…L’écriture m’a beaucoup perturbée, je ne sais pas si c’est dû à la traduction ou quoi mais vraiment j’ai trouvé La Huitième couleur très laborieux à lire. Tu me diras ce que tu en as pensé si tu l’as lu ! ^^
    En tout cas celui ci semble alléchant et je me dis, 50% d’un auteur que j’adore et 50% d’un auteur dont je ne connais presque rien, ça peut le faire!

    • Oui, je suis horrible ! Non, mais en vrai, je ne peux pas dire que je les ai adorés. Je les ai appréciés pour leur humanité comme tu dis, pour leur naïveté, pour leur innocence qui fait du bien au milieu de tous ces calculateurs, mais ce ne sont pas eux qui donnent le sel de ce roman justement à cause de toutes leurs gentilles qualités. Mais je suis cruelle, oui, je l’admets.
      J’ai hâte aussi de lire La curée, mais comme une nouille, je ne l’ai pas pris avec moi avant le confinement donc je vais devoir patienter !

      J’ai lu La huitième couleur, mais si je sais que rien ne m’avait freiné, je mélange un peu les tomes que j’ai lus du Disque-monde (les cinq premiers, je crois) et j’en ai des souvenirs assez flous quoique positifs.
      En tout cas, je serais curieuse d’avoir ton avis sur De bons présages, même si j’ai l’impression d’avoir davantage senti la patte de Pratchett que de Gaiman.
      Tu avais vu la série ?

      • Oui c’est clair, comme souvent dans les romans de Zola et de Balzac, c’est les plus pourris qui sont les plus intéressants parce que ridicules souvent à force d’être inhumains ^^
        Mince! Saleté de confifi!!

        Après je pense retenter Pratchett, donc peut être que par là c’est le mieux hihi
        Non j’ai pas vue la série, pourtant avec un de mes acteurs chouchous, mais j’sais pas ce qui est le mieux entre regarder la série puis lire le livre ou lire le livre puis regarder la série! J’connais pleins de gens qui ont été motivés à fond pour lire le livre après avoir vue la série ce que je trouve, étonnant ! Que me conseilles tu ? 🙂

        • En ce qui me concerne, je voulais vraiment lire le livre avant de voir la série, sauf que j’ai si bien procrastiné à me procurer le livre (au final, heureusement qu’on me l’a offert à Noël sinon je ne l’aurais probablement pas encore lu…) que j’ai fini par céder et regarder la série avant. Et j’ai l’impression que les deux se ressemblent bien. Enfin, il n’y a pas d’horribles coupes, ou des raccourcis terribles qui font hurler au massacre. A la limite, il y a même des passages rajoutés dans la série qui ont été très bien trouvés et que j’ai presque été déçue de ne pas retrouver dans le livre. Donc je pense que, pour une fois, l’ordre n’a pas vraiment d’importance car l’adaptation est bien fidèle (mais Gaiman avait bossé dessus si je ne dis pas de bêtises, donc ça doit jouer).

          • Je pense qu’exceptionnellement je vais emprunter le chemin série puis livre pour me motiver à retenter Pratchett parce que je t’avoue que j’y vais avec appréhension maintenant ahaha

  2. J’ai déjà lu quelques Rougon (Au bonheur des dames, que j’ai adoré, Germinal, le premier livre « de grand » que j’ai lu, à 12 ans, et puis L’assommoir et La bête humaine). Mais là tu me donnes envie de découvrir plus de tome, de lire des volumes moins connus. Ce que j’aime dans ces livres, c’est me dire, quand certaines choses sonnent juste, qu’il y a un siècle et demi les gens pouvaient penser comme aujourd’hui, et que les humains restent… humains, avec des caractères différents, malgré l’histoire. On ne choisit juste pas l’époque où on est (mais je pense qu’on peut s’estimer chanceux de vivre à notre époque).
    Sinon, j’aime bien ta manière d’écrire tes chroniques. Pas facile de doser entre le « j’en dis trop » et le « je ne dépasse pas le résumé de la 4e de couverture ». Tu donnes ton avis sincèrement, simplement, et j’aime aussi les extraits que tu mets à chaque fois (pour voir le style de l’écriture).
    Passe une bonne soirée 🙂

    • Ado, j’avais aussi pioché un peu au pif dans les Rougon-Macquart (j’avais lu Nana et L’oeuvre entre autres), mais j’avais vite arrêté avec cette idée de les lire dans l’ordre. Et celui-ci est quand même pas mal à lire en premier vu qu’il présente le début de l’histoire de la famille et qu’il esquisse toutes les branches dont viendront les futurs protagonistes.
      Je suis d’accord avec toi. En dépit des événements historiques précis, les caractères dépeints peuvent tout à fait se retrouver à notre époque. Même si Zola ne décrit pas forcément les meilleurs des humains, il y a quelque chose d’intemporel dans ses portraits.

      Et merci beaucoup pour tous ces compliments. Je suis très touchée, surtout par rapport à ces petites critiques que j’ai envie de publier mais sur la pertinence desquelles je m’interroge souvent. Donc un grand merci !

      Bonne journée à toi !

  3. Tu as du courage pour attaquer Zola, mais après tu aimes cet auteur donc je comprends. Germinal m’a un peu plombée à l’époque du lycée, donc je n’ose pas vraiment retourner du côté de Zola. Mais ça fait plaisir de lire ta passion pour ses ouvrages !
    Je n’ai jamais lu Pratchett, Gaiman juste avec Coraline. A vrai dire, je n’ai jamais été très attirée par le côté farfelu et délirant de Pratchett, alors que ses romans ont quand même des intrigues très sympas de prime abord. Il faudra que je tente un jour ! Peut-être avec De bons présages, j’aime bien découvrir les romans écrits à quatre mains.

    • Je n’ai jamais lu Germinal, mais j’avoue être impatiente d’arriver à ce classique tant renommé ! Ça n’a jamais été un calvaire de lire Zola, je trouve qu’il a une écriture très prenante qui ne laisse pas le temps de s’ennuyer ou de ressentir les siècles entre lui et nous.
      Avais-tu aimé Coraline ou tu n’as pas envie d’en lire plus ? Parce que si tu as aimé, tu as d’autres bons titres devant toi !
      Quand j’avais commencé les Annales du Disque-monde, je ne connaissais Pratchett que de nom donc je n’avais aucun a priori et je suis rentrée dans l’histoire sans problème, en acceptant direct de partir dans quelque chose de barré. Par contre, De bons présages est quand même bien farfelu dans son genre…
      Tu as vu la série ?

      • J’admets que le seul souvenir de Zola est celui du lycée, j’apprécierais peut-être davantage maintenant. J’en ai un qu’on m’a offert, le confinement sera peut-être l’occasion (« La faute de l’abbé Mouret » si je ne me trompe pas dans le titre.)
        J’avais bien aimé Coraline, mais sans avoir forcément envie d’en découvrir plus. Ce n’est pas un non directement, mais juste sans plus je crois. Je n’ai pas vu la série Good Omens, mais je me rappelle avoir vu un début de série, Going postal je crois ? Qui témoignait déjà du côté farfelu de l’auteur. Il faudra que je teste quand même ! Soit en série complète, soit en livre.

        • J’ai eu tellement peu de lectures scolaires que ça a au moins eu l’avantage de ne me dégoûter d’aucun auteur. Je me souviens que j’avais lu L’oeuvre en même temps que mes amies qui étaient en bac L (j’ai fait S) et j’ai adoré ce livre alors qu’elles l’ont détesté. Je ne sais pas si c’était juste parce que de toute manière je lisais beaucoup plus qu’elles ou si c’est le fait de l’étudier…
          (Vu que je leur ai aussi piqué leur Odyssée et que, encore une fois, j’ai été la seule à adorer ma lecture, je pense que c’est surtout que les livres n’étaient pas leur truc. ^^)

          Je ne connais pas Going postal, mais oui, après recherche vite fait, ça vient bien de Pratchett.

          • On aimait déjà lire, on a davantage apprécié les lectures scolaires tout simplement je pense ! Et puis à cette époque de la vie ça permet de commencer à aimer et découvrir les classiques…pour continuer à les aimer encore des années après !

  4. Intéressante ta chronique de Zola. Mon mari est fan de cette saga mais ça fait des années que je n’arrive pas à rassembler suffisamment de courage pour m’y mettre ^^’

    • Même avec un passionné à la maison ? C’est dommage ! Mais bon, ce n’est pas une obligation et peut-être qu’un jour, l’un des titres de cette fresque vous fera envie ! Et si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave pour autant.

  5. Ping : Les Rougon-Macquart, tome 5, La Faute de l’abbé Mouret, d’Emile Zola (1875) | L'ourse bibliophile

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