Rimant avec « C’est lundi, que lisez-vous ? », ce sympathique rendez-vous a été initié par Lupiot du blog Allez vous faire lire. Il permet de revenir sur le mois écoulé à travers quatre points :
- Le Top et le Flop de ce que l’on a lu le mois dernier ;
- Une chronique d’ailleurs lue le mois dernier ;
- Un lien adoré le mois dernier (hors chronique littéraire) ;
- Ce que l’on a fait de mieux le mois dernier.
***
- Le Top et le Flop de ce que j’ai lu ces deux derniers mois (puisque j’ai joyeusement loupé celui de février).
Romans
BD
(lues uniquement en février)
Côté Top… Impossible de trancher entre Rouge, la réécriture sombre du Petit Chaperon rouge, Midnight City, qui nous emmène dans une histoire en équilibre entre fiction et réalité, La fortune des Rougon, ce premier tome annonciateur d’heures de lecture délicieuses (en dépit des caractères pervertis ici dépeints) et Né d’aucune femme, lecture tant attendue, tant repoussée, à l’écriture sublime…
Côté Flop… Rosie Carpe de Marie Ndiaye remporte clairement la palme comme vous le constaterez ci-dessous…
Ces livres que je ne critiquerai pas davantage.
Avec toi, de Pauline Delabroy-Allard (texte) et Hifumiyo (illustrations). Editions Thierry Magnier, 2019.
Je voulais tout de même écrire quelques lignes sur ce superbe album pioché à la bibliothèque. Une journée ordinaire remplie de petits événements et de grandes joies toutes simples et deux points de vue : celui d’une mère et de sa fille. A gauche, la mère en plan large ; à droite, la fille qui nous montre le monde à sa hauteur. Chaque petit texte commence par un son, et puis il y a les odeurs, les couleurs, les sensations de la vie de tous les jours. C’est tout doux, c’est plein d’un bel amour entre une mère et sa fille. Les illustrations sont chaudes, cotonneuses, avec un petit côté désuet. Bref, un album délicat et tendre : magnifique.
Rosie Carpe, de Marie Ndiaye. Editions de Minuit, 2001.
Ce livre, présent dans ma PAL depuis des années, me faisait bien envie par la perspective de découvrir un texte de cette autrice. Rencontre un peu ratée, je dois dire. Les personnages sont absolument détestables. Cruels et complétement tarés. Rosie est passive, pitoyable, avant de prendre son envol, certes, vers une personnalité encore plus détestable. Son frère Lazare est fourbe, pathétique, avec un je-ne-sais-quoi de répugnant. Les parents Carpe sont tout simplement indignes et révoltants. Le fils de Rosie, Titi, est fade, terne, mou, inexistant. Impossible de ressentir une attirance, sans même parler d’une tendresse, pour l’un d’entre eux. De la pitié, ça, oui, mais c’est tout. De plus, plusieurs personnages semblent souvent à côté de leurs pompes, de leur corps, regardant leur vie comme celle de quelqu’un d’autre. Un détachement, une passivité usante à la longue qui donne envie de les secouer un peu.
Et pourtant, malgré un ou deux élans en faveur de l’abandon, j’ai tout lu. Un peu comme sous hypnose. Entraînée par le rythme lent, monotone, répétitif. Le nuage jaune qui enveloppe les souvenirs de Brive, le ciel gris d’Anthony, la chaleur moite de la Guadeloupe, mon frère Lazare par-ci, mon frère Lazare par-là… Charriée par les mots, n’osant pas sauter une page de peur de rater un événement au milieu des occurrences. L’histoire était-elle intéressante ? Pas tellement. J’ai lu sans déplaisir certaines parties de la vie de Rosie, mais j’en ai lu d’autres sans en voir l’intérêt. Ce n’était rien que le récit de vies misérables, tristes, pleines de mauvais sentiments. C’était glauque, mais d’un glauque un peu barbant, je dois dire. Ce sera un livre rapidement flou dans ma mémoire, facilement oublié.
Un an de cabane, d’Olaf Candau. Éditions Guérin, 2004.
Partir seul dans le Yukon pendant un an, trouver un lac au bord duquel construire sa cabane, vivre parmi les ours et les loups. Voici la vie qui a été celle d’Olaf Candau le temps d’une année, raconté dans ce livre. Ses efforts, ses rencontres animales ou humaines, ses difficultés, ses échecs, ses émerveillements nous transportent le temps de quelques heures dans une nature sauvage. Un récit très simple, parfois trop rapide dans lequel j’aurais aimé m’immerger un peu plus longtemps, mais une expérience évidemment fascinante.
Les BD du mois (de février) en quelques mots :
- Bichon, T3, de David Gilson: toujours aussi adorable et craquant, toujours aussi intelligent, toujours aussi chouette donc ;
- Raowl, T1, La Belle et l’Affreux, de Tebo : une réécriture parodique du célèbre conte, ce n’est pas du tout mon style graphique favori et les massacres à gogo ne m’attiraient pas tant que ça, mais je dois dire que certaines répliques m’ont beaucoup amusée ;
- Le Royaume de Blanche-Fleur, de Benoît Feroumont : comme pour Raowl, ce n’est pas forcément une bande dessinée vers laquelle je me serais dirigée spontanément, mais c’était un moment sympa, un peu prévisible mais plutôt amusant avec une héroïne au caractère bien trempé ;
- Sorceline (tomes 1 et 2), de Sylvia Douyé et Paola Antista : des enquêtes, de la cryptozoologie, des mystères, de l’humour et des histoires d’adolescent·es (amour et amitié, secrets et disputes…), deux tomes très rapides et plaisants à lire, ne serait-ce que pour les créatures fabuleuses qui les peuplent (gorgone, kappas, dragons, caladrius et autres hybrides fantastiques) ;
- Le loup, de Jean-Marc Rochette: une plongée au cœur du massif des Écrins où un homme et un loup se livrent une guerre sans merci, mais dans cette fable optimiste, la haine belliqueuse qui agite le cœur de l’homme se transformera peu à peu en un sentiment de respect envers un autre animal, aussi légitime que lui à arpenter ces montagnes ; des peintures aux traits épais, un peu brutes, mais immersives et puissantes ; une très belle découverte ;
- L’origine du monde, de Liv Strömquist : idem, en temps normal, j’aurais sans doute critiqué cette BD géniale, à la fois instructive, révoltante et drôle, un regard richement documenté et cynique sur l’histoire de la sexualité féminine, la façon dont le sexe féminin a été perçu, étudié (ou ignoré) au fil des siècles, les propos erronés parfois volontairement afin de confirmer la domination masculine ; le trait de Liv Strömquist ne me séduit pas plus que ça, mais c’est le genre d’ouvrage où cela n’a aucune importance tant il se fait oublier au profit de l’intelligence du propos.
Côté challenges…
- Coupe des Quatre Maisons : + 715, soit 2400 points pour Gryffondor ;
- Les Irréguliers de Baker Street : + 0, soit 47/60 ;
- Les 4 éléments : + 0, soit 18/20 ;
- PAL : 111 + 1 – 5, soit 107.
Je n’ai pas pu résister à Bordeterre de Julia Thévenot (mais je ne l’ai pas encore lu parce qu’on ne se refait pas…).
***
- Une chronique d’ailleurs lue le mois dernier.
Les deux dernières critiques du Joli (des Jolis choux moustachus) m’ont permis de découvrir des titres totalement inconnus au bataillon, mais elle en parle d’une façon terriblement intrigante. Au fond du puits d’Iván Repila et Les oiseaux rares d’Hugo Paviot ont donc rejoint la bien trop longue liste née des conseils de blogueuses.
Vu que j’aime beaucoup les derniers romans de Marie Pavlenko, il n’en fallait pas beaucoup pour me donner envie de lire son dernier né, mais Marion Reading Books s’en est néanmoins chargée à merveille avec sa chronique de Et le désert disparaîtra.
La Récolteuse – allez d’ailleurs redécouvrir son blog retravaillé, refondu, qui mêle à présent littérature, dessin, calligraphie, bref, toutes ses passions et ses projets – se charge de mon éducation sur les politiques et les coutumes sud-coréennes, celles-ci étant loin d’être réjouissantes quand on a le malheur d’être une femme. Elle nous offre notamment un très bon article mixte sur le livre et le film Kim Jiyoung, née en 1982.
Sinon, j’ai très envie de lire Je suis fille de rage de Jean-Laurent Del Socorro depuis le super article de Kin (du blog Plumes de lune). Je ne savais rien sur ce livre (à part que la couverture est drôlement jolie) et les arguments de Kin m’ont convaincue de me pencher sur son cas à l’occasion.
Faudrait penser à arrêter d’être convaincantes comme ça, ma PAL ne vous remercie pas !
***
- Un lien que j’ai adoré le mois dernier (hors critique littéraire).
Entre le déménagement en février, les deux semaines sans connexion à notre arrivée en Auvergne et le confinement trois jours après (c’était bien la peine de se battre pour une connexion…), je n’ai pas passé de temps sur internet, donc je n’ai rien à vous proposer dans cette rubrique !
***
- Ce que j’ai fait de mieux le mois dernier.
1 / J’ai déménagé ! Début mars, j’ai quitté la Bretagne pour l’Auvergne et je ne le regrette pas. Même si la maison – heureusement temporaire – n’est vraiment pas terrible en termes de confort et de chaleur, le coin est absolument génial ! Les sentiers serpentent partout autour de la maison et offrent des chemins de promenade presque illimités sans avoir à prendre la voiture. C’est absolument parfait, sans parler de la vue sur le relief auvergnat jusqu’aux sommets si somptueusement enneigés à notre arrivée.
2 / J’ai passé deux semaines à marcher ! Après les balades à plat en Bretagne, mes cuisses se sont réhabituées doucement à grimper, à avaler les dénivelés tranquillement au fil de mes sorties quotidiennes et des quelques randonnées que nous avons déjà faites. Ma chienne était ravie et explorer les chemins creux est devenu notre occupation favorite.
3 / Évidemment, tout cela n’a pas duré : le confinement est passé par là, et hop, direction le Jura, chez mes parents, pour y trouver tout ce que notre demeure transitoire n’était pas en mesure de nous fournir (parce que 45 jours assise sur une chaise, ça s’annonçait long). A l’heure actuelle, je suis donc planquée dans un trou paumé qui nous offre la grande chance de ne pas trop ressentir les effets du confinement. Sauf qu’on ne peut pas en partir évidemment, ce qui rend le meurtre familial parfois bien plus probable que la mort par virus.
4 / Je ne lis pas autant que prévu vu que j’ai du mal à m’isoler quand je suis en famille (mais j’ai quand même décidé d’y remédier en avril car ça commence presque à me manquer), mais j’en profite pour faire d’autres choses : des jeux de société, du tri ou de l’exploration parmi les affaires de mon enfance. Ça n’arrange pas mon côté nostalgique (je suis une petite vieille des fois), mais c’est cool quand même.
5 / Et sinon on mange plein de bonnes choses, ce qui est drôlement important (heureusement que la forêt est à deux pas et qu’elle m’incite à sortir tous les jours).
Voilà pour ce bilan 2 en 1 !
Comment allez-vous ? Qu’avez-vous lu d’intéressant, de marquant, de magnifique ? Quels sont vos petits bonheurs en ces temps troublés ?
Bref, je vous laisse la parole et vous souhaite un mois d’avril aussi bon que possible.
Bon mois d’avril. 😊
Merci, toi aussi !
Merci
AHAH oui le confinement permet de bien manger, c’est sûr ! Personnellement je vais grossir je pense ahah
C’est dommage pour Rosie Carpe… Cela me paraissait tellement prometteur, puis Brive, c’est les voisins de mon païs !
J’avoue que c’est un peu le danger : heureusement que ma chienne m’oblige à sortir tous les jours !
Ah, tu es d’où ? J’avoue que j’avais hâte de le lire, mais l’enthousiasme est redescendu illico…
Oui c’est un avantage, j’ai bien essayé de promener mon chat en laisse dans la cour intérieure mais elle a moyennement appréciée ahah
Du Lot ! 🙂 en effet ton avis m’ a bien refroidie ! hihi
Ahah, la pauvre ! ^^ Je crois qu’il ne va pas falloir compter sur elle pour faire du sport !
Effectivement, ce n’est pas bien loin. Tant pis, je suis sûre que tu peux trouver d’autres livres plus enthousiasmants qui se passent dans ton coin !
Ah non la pauvrette je vais plutôt me lancer dans le concours de sieste avec elle !
Je n’en doute pas ! 🙂
Le Royaume de Blanche-Fleur et Sorceline avaient été de chouettes lectures…
Contente de voir que ton arrivée en Auvergne s’est bien passée en croisant les doigts pour que tu puisses bientôt y retourner afin de profiter de ta nouvelle vie là-bas.
En attendant, je te souhaite pleins de bons moments en famille et de belles lectures si tu arrives à t’isoler 🙂
Oui, je les ai appréciées aussi !
Même si je suis plutôt bien dans le Jura, j’avoue que j’ai hâte de recommencer à explorer l’Auvergne !
Merci beaucoup, je te souhaite également de bonnes lectures et de bons moments malgré tout !
Merci 🙂
Ce fut un joli mois de lectures malgré tout ! Et ce malgré la période compliquée. Je suis contente de voir que tu es dans un endroit heureusement plus confortable pour passer cette période, ça aurait été l’enfer sinon. En espérant qu’ensuite tes projets puissent reprendre une bonne marche… L’Auvergne fait rêver vu la manière dont tu en parles. Ca doit être très très joli et apaisant, tant de nature…
De mon côté je suis en télé-travail, ce qui donne un rythme bizarre, j’ai du mal à me poser vraiment chez moi. Mais je lis à mon rythme ! J’ai notamment lu Préférer l’hiver d’Aurélie Jeannin, qui est très sensible, très nuancé, très intérieur…un beau premier roman qui raconte le refuge d’une mère et de sa fille pour panser leurs blessures, dans une cabane au fond des bois. L’ambiance me revient encore en tête !
Il y a deux mois dans ce bilan, donc ça reste modeste, mais peu importe. Je lis à mon rythme et tant pis s’il fut plus lent les mois précédents.
Oui, je pense qu’on aurait vraiment trouvé le temps long dans une maison aussi inconfortable, donc j’apprécie la chance d’avoir pu aller ailleurs.
Oui, c’est trop beau, j’ai hâte de découvrir tous les paysages de cette région !
Ça ne doit pas être évident de prendre le rythme du télé travail. Qu’est-ce que tu fais, si ce n’est pas indiscret ?
Je ne connais pas du tout ce livre, mais il semble très beau. Je n’ai pas encore lu ton bilan mensuel (il est dans mes favoris « à lire »), mais je pense que je vais noter ce titre dans une petite liste !
Oui, ça ne sert à rien de se mettre la pression non plus. Ça a tendance à davantage bloquer qu’autre chose.
Je comprends trop bien pour le fait d’avoir pu aller ailleurs, si j’avais dû encore dans mon ancien appartement avec ce confinement, j’aurais pété un câble. Quand on reste aussi longtemps, le confort a de l’importance.
Le télétravail a un rythme en effet un peu particulier, les horaires ne sont pas tout à fait les mêmes mais je fais mon nombre d’heures habituelles. C’est surtout le fait de ne pas vraiment communiquer, autre que par écrit, qui perturbe. Et ça donne davantage l’impression de ramener le travail à la maison que d’habitude, pour le coup. Je travaille en bibliothèque, donc là, je m’occupe surtout des réponses aux mails des lecteurs, j’anime les réseaux sociaux, j’aide à réécrire et remettre à jour le site, je recherche des ressources numériques pour les mettre en valeur et les partager (art, musique, ebook, jeu vidéo, etc), je continue à préparer des commandes de livres, je nettoie le catalogue de la bibliothèque surtout, et j’ai pu faire une formation à distance aussi.
Exactement. Et je n’ai pas envie de me forcer et ne pas savourer ma lecture. J’oublie déjà assez vite les histoires, si en plus je n’y prends pas de plaisir à la base, ce n’est même pas la peine. Même si là, ce n’était pas vraiment une question d’envie mais de temps et de cerveau disponible pour ça.
Je comprends que tu sois un peu perturbée du coup. Ici, il n’y a que ma soeur et mon copain qui télétravaillent et lui a quand même beaucoup moins de boulot que d’ordinaire, donc ça ne l’occupe pas toute la journée (et ma soeur reste dans sa chambre de toute manière, donc…).
J’aurais pu deviner pour la bibliothèque, on est tellement dans le coin à bosser dans les livres ! ^^ En tout cas, effectivement, tu as l’air bien occupée !
Bon courage !
Vous êtes plusieurs à faire les éloges des Rougon, peut être un jour je tenterai ^^
hihihi merci pour le lien ❤
mdrrrrr pour ton confinement, j'adore monter dans le grenier chez mes parents et rouvrir tous les cartons!
Bises !
Kin
Tu as un a priori ou une mauvaise expérience avec Zola ?
De rien, vos critiques sont trop chouettes !
Oui, c’est trop bien ! Ça faisait des mois que je tannais ma mère à chaque fois qu’on venait pour qu’on ressorte une énorme malle avec des souvenirs de quand on était toutes petites, elle n’y a pas coupé cette fois ! ^^
Non pas spécialement, j’avais pas détesté Thérèse Raquin mais c’est le seul que j’ai lu.
Merci héhé
ahhhh j’adore, c’est trop cool ! ça fait un peu aventurier à l’intérieur de ta propre maison
Je ne l’ai pas lu celui-là, et vu que je me concentre sur les Rougon-Macquart pour les dix prochaines années, ça ne va pas être pour tout de suite !
Oui, c’est ça ! Et exploratrice vers ton passé aussi !
Grave =D
Faut vraiment que je me botte le derrière pour rattraper les lectures de blog, un peu, et rédiger à nouveau moi. Canevaplusdutout !
Rouge me tente particulièrement et pourrait d’ailleurs fort intéresser une connaissance. J’irais lire après ta chronique de Né d’aucune femme, j’avais beaucoup vu passer ce titre fut un temps sans pour autant me pencher dessus.
L’album Avec toi m’intrigue pour le coup, cet aspect quasi synesthésique que tu décris me parle beaucoup, c’est le genre d’immersion dans les histoires – surtout quand c’est des fragments du quotidien, ça apporte tant de vie – qui me plait beaucoup.
Tu me rappelles que je m’étais lancée dans les Irréguliers de Baker Street il y a de cela des années maintenant (je ne sais plus combien, peut-être 2, 3 ? ) et je l’oublie sans cesse haha.
Et merci à nouveau pour le partage, et le petit mot sur la refonte ! Haha, le mot d’ordre quand j’aurais vidé ma PAL : en réinvestir une sur la littérature sud-coréenne pour pouvoir continuer à faire découvrir la réalité de ce pays écoute ! 😉
Dans les chroniques que tu mentionnes, je vais me pencher sur deux titres parce qu’ils sont déjà forts : Je suis une fille de rage, et Les oiseaux rares. je lirais les chroniques un peu plus tard, mais pas possible de ne pas jeter un oeil vu comment j’ai déjà une résonnance forte à ces titres, voilà.
« le meurtre familial parfois bien plus probable que la mort par virus », mon dieu, excuse-moi mais qu’est-ce que j’ai ris ! C’est tellement mordant ! Je continue de toucher du bois pour éviter que le désastre n’arrive. Barricade la porte de la chambre de ta soeur, ça peut éviter le crime !
Je te souhaite un joli mois d’avril déjà bien entamé, en espérant que tu as pu trouver tes moments de solitude pour te ressourcer. J’espère que la nostalgie n’est pas trop violente !
Décidément, tu me fais bosser question écriture aujourd’hui ! (Je plaisante, j’adore les longs commentaires !)
C’est vrai que ça manque un peu de Récolteuse en ce moment ! Perso, ça me ferait bien plaisir de la recroiser sur son blog. (Ah oui, oups, je viens de me rappeler que je n’ai qu’à lire les Pérégrinations qui sont dans mes favoris, mais encore non lues…)
J’aimerais beaucoup parvenir à convaincre au sujet de Rouge tant j’ai aimé cette lecture. Les personnages, les thématiques, la plume… c’est vraiment un très bon bouquin !
Non, je ne savais pas – ou j’avais complètement oublié – que tu faisais aussi le challenge des Irréguliers de Baker Street ! Je suis dessus depuis pile trois ans, mais je cale un peu sur les derniers items. Mais bon, l’avantage, c’est que j’ai tout mon temps !
Ahah, ça serait très intéressant en effet ! Mais en ce qui me concerne, pour que je puisse vraiment en profiter, il faudrait qe ma PAL diminue également, donc ne te mets pas la pression !
J’avoue que les titres m’attirent aussi : j’espère que le contenu est bel et bien à la hauteur !
Ahah ! Ecoute, ça a l’air d’aller finalement. Déjà un mois et une seule dispute (et on était bien loin du crime), donc finalement, le danger ne semble pas si proche !
Merci et à bientôt !
Heureusement que tu aimes ça, c’est vrai que je ne t’ai pas épargné comme j’ai essayé enfin de rattraper un peu mon retard haha.
J’ai essayé d’écrire un article sur la créativité, mais en fait, il était vraiment pas top et ne proposait trop rien de plus qu’un nombrilisme, alors depuis, le blog tire la tronche. Mais là j’essaie de rédiger une chronique, et d’essayer de concentrer toute mon attention pour mettre en écriture pleiiins d’idées que j’ai mais… Je crois que si je savais faire des articles courts ça me découragerait moins, m’enfin : c’est pas moi ça.
Les pérégrinations ne bougent pas donc t’inquiète, tu as tout ton temps ! Puis c’est différent comme type d’article aussi. x)
Tu comptes en faire une chronique à part entière ? Il faudrait que je garde ce livre en tête, vraiment, et non qu’il sombre dans tout ce qu’abrite ma wishlist. (il faudrait que je dépoussière ça aussi mais autant repartir à zéro, ça va plus vite et ça fait moins peur !)
C’est un viiieil article du blog et je ne sais clairement plus où j’en suis. Là aussi, au pire, ce serait bien que je pense à le reprendre, mais pas de zéro parce qu’il est assez conséquent, que je vois avec ce que j’avais déjà coché à l’époque et les chroniques que j’ai pu faire sur le blog qui peuvent correspondre. Si j’ai des livres hors chroniques qui remplissent des cases, tant pis, je ne les compterais pas, comme ça ça ne me fait pas tout remplir « pour remplir », je me relancerais un peu dans le jeu du challenge.
Il te reste quoi qui peut vraiment te poser problèmes ?
C’était quelque chose que je comptais faire depuis quelques années à vrai dire, j’avais sélectionner quelques bouquins qui me faisaient grandement de l’oeil. Un jour, j’achèterai des bouquins des éditions Picquier sans réfléchir juste parce que c’est de la littérature asiatique. Un jour. Ne t’en fais pas, même si tu as plus de livres tu as plus de chances d’en venir à bout avant moi vu mes capacités de lectures haha.
Mais c’est que vous devez faire des envieux qui n’ont probablement pas cette chance au sein de leur famille (je n’imagine pas le nombre d’engueulade qu’il y a eut depuis le début du confinement…) J’espère que ça continuera avec des eaux calmes écoute !
C’est vrai que tes articles doivent te demander beaucoup de temps vu qu’ils sont souvent très longs (ce qui n’est pas un reproche, attention !). Ça demande de la concentration et de la motivation !
Es-tu venue à bout de ta chronique finalement ?
Pour Rouge, oui, j’ai écrit un article déjà ! Il est là : https://oursebibliophile.wordpress.com/2020/02/15/rouge-de-pascaline-nolot-2020/
Moi aussi, je me dis des fois que je devrais effacer mes WL pour recommencer à zéro, mais bon, ça ne sert à rien tant que ma PAL est aussi exigeante. Recommencer une WL sans pouvoir piocher dedans ne la rafraîchira pas d’un iota. Donc pour l’instant, je garde tout en l’état !
Je n’ai même pas retrouvé ton article sur les Irréguliers !
De mon côté, il m’en reste des pas si durs mais que je voudrais remplir avec des livres qui parlent vraiment de ça (comme celui sur la piraterie : il n’y a pas longtemps, j’ai lu un livre où des pirates avaient un rôle, où l’on passait un tout petit peu de temps sur un bateau pirate, mais je voudrais un livre qui se déroule vraiment dans le monde des pirates, tu vois, où ils sont au premier plan). Mais les plus durs pour moi… « pendant la période de Noël », « dans le monde hippique », « dans le monde du sport », « la bit-lit »… je pense qu’ils seront les plus difficiles.
C’est aussi une pratique avec laquelle j’aimerais renouer : à nouveau entrer dans une librairie et m’offrir un livre qui me parle soudainement. Un peu de spontanéité, quoi. Mais pour l’instant, j’aurais trop de culpabilités à faire ça : envers ma PAL mais aussi envers mes moyens financiers. Et comme je suis quelqu’un d’ennuyeusement raisonnable et non une folle dépensière, je suis absolument incapable de faire ça pour l’instant.
Et s’il n’y avait que les engueulades, ça irait, mais ça va bien plus loin que ça dans d’autres familles…
Bon, nous avons quelques remous mais le navire ne devrait pas couler de sitôt !
Comme je réponds mille ans plus tard, la chronique est finie et même publié ( ce qui m’étonne de l’avoir mise en ligne aussi vite après écriture, d’habitude j’attends toujours, m’enfin) C’est un article bancal, je pense que ma première partie d’ailleurs dit de la mouise, m’enfin. Il faut que j’assume haha.
J’irais lire cet article plus tard et d’autres ( j’ai vu Bordeterre dans le fil, et il m’intrigue, donc j’essaierai de rattraper ensemble plus tard.)
Tu as bien raison oui ce ne serait pas productif tant qu’on s’empêche d’acheter à cause de la PAL.
Ah oui c’est vrai que j’avais retiré le lien vers les tags, oupsi. Bah écoute, ça me forcera à refaire un article où je remettrai où j’en étais, pour le continuer, voilà, décisif !
Je comprends oui, que le thème soit pleinement respecté quoi. C’est vrai que là-dessus, franchement, c’est le plus dur. Je me demande si à l’époque pour le monde hippique, je m’étais pas dis que tout ce que j’avais de dispo, c’était une nouvelle de Sherlock Holmes, pour te dire à quel point cette thématique est galère à remplir parce que je vois pas un bouquin pour aller avec.
On est deux personnes ennuyeusement raisonnables alors. Franchement, j’ai tellement pris l’habitude d’acheter d’occase que dans une librairie de livres neufs, c’est… maximum un livre haha.
Oui, j’ai vu ta chronique, je l’ai mise dans mes favoris et j’ai bien l’intention de la lire prochainement. Mais je passe tellement peu de temps sur l’ordi en ce moment qu’une fois que j’ai répondu aux mails, aux commentaires, fait les deux trois trucs pour lesquels j’avais allumé l’ordi, je n’ai plus trop le courage de lire d’autres choses…
Pour le « juste un livre » en neuf, je comprends totalement, je suis pareille.
Non mais t’inquiète, je comprends complètement ( puis tu l’as déjà lu en plus alors bon ! ) En ce moment moi c’est l’inverse, je passe pas mal de temps sur l’ordi puisque je regarde une série le soir, que j’ai besoin constant de musique en fond (mais là c’est être sur l’ordi sans y être) ou que j’essaie d’écrire des articles comme possible. Je crois facilement être autour de 3h d’écriture par article… tu m’étonnes que j’ai la flemme de relire après ça les +3000 mots écrits, et dire que y a des mises en pages à faire aussi, donc à côté j’essaie de répondre aux commentaires mais vois, tes mails n’ont pas encore de réponses, je ne prends pas le temps de lire les chroniques, donc, voilà, Je peux que comprendre le fait de ne pas avoir le courage pour X chose !
Je comprends totalement que tu aies la flemme de te relire, ça m’a toujours gonflée en cours de devoir relire mes dissert’ ou ce genre de choses alors que je venais de les écrire. Et tes articles étant bien conséquents, j’imagine que tu y passes un temps fou, en effet.
En tout cas, je ne te blâmerai jamais pour le délai de réponse. Je serai mal placée pour critiquer vu que je suis la première à repousser des choses (les mails, les commentaires, la lecture d’articles…) par manque d’envie ou de temps.
Je ne l’ai quasi jamais fait en cours, seulement pour le bac et la prépa (et encore, pas toujours, parce que hm mes copies de français de 12 pages.. déjà je terminais ricrac mes 6h d’épreuve alors la relecture n’était tout simplement pas de mise haha) J’essaie un peu pour le blog quand même parce que je fais de plus en plus de coquilles, de fautes d’inattention, mais c’est la partie la plus laborieuse qui des fois me fais sombrer des articles dans mes brouillons… Ou me les fait publier par ras le bol, puis je relis plus tard et je hurle à la honte de l’orthographe haha.
Encore un point commun que voilà ! J’ai une liste de favoris longue comme le bras qu’il faudrait que je trie tellement j’ai repoussé certaines lectures d’articles que j’ai ensuite lamentablement oubliés..
Toi aussi tu étais celle qui redemandait trois fois des copies doubles pendant le bac et que tout le monde regardait avec des yeux ronds ? ^^
Si tu as besoin d’une relectrice/correctrice de temps en temps, n’hésite pas ! 🙂
Oh oui, tout pareil. J’avais bien réussi à la réduire avant le confinement, mais là, c’est reparti de plus belle vu que je passe souvent en revue les nouveaux articles mais que je ne prends absolument pas le temps de les lire dans la foulée !
Absolument ! Celle à qui on demandait « mais t’as écrit combien de paaaaages ? » parce que ça étonnait que je me sois levée plusieurs fois haha.
Oh c’est gentil, merci ! Bon, après, comme tu veux limiter ton temps d’écran, franchement, je vais t’épargner ça je pense. ^^
Je comprends, disons qu’il y a ce côté « ça occupe de voir ce qui sort sur les blogs à un moment où tout est en pause ».