Manquant un peu de motivation pour les longs articles, je ne fais pas faire un bilan détaillé de mes lectures de 2020. Si, pour beaucoup, 2020 fut une année faste pour la lecture, ce n’est pas vraiment mon cas, même si je ne suis aucunement frustrée de ne pas avoir lu davantage. J’ai très peu lu pendant le premier confinement, passé chez mes parents et occupé à d’autres loisirs ; deux déménagements ont ponctué l’année ; quant au second confinement, je venais de reprendre le travail en présentiel uniquement. J’ai donc lu 75 romans et 51 BD/mangas/romans graphiques, et parmi cela, tant de belles lectures que j’aurais l’impression de vous sortir ma liste de l’année si je les listais ici. Voici cependant une ribambelle de quinze lectures marquantes, en vrac, sans ordre ni classement.
(Le vieux bouquin de l’avant-dernière ligne, c’est Quo Vadis d’Henryk Sienkiewicz.)
Pourtant, si je devais n’en choisir qu’un, exceptionnellement, le choix serait assez évident. En effet, un livre se détache des autres, un livre totalement inattendu : L’homme qui savait la langue des serpents d’Andrus Kivirähk. Ce livre estonien m’a étonnée et ravie d’un bout à l’autre. J’ai lu bien des livres formidables, mais celui-ci est le plus surprenant, le plus riche, le plus particulier, bref, en un mot comme en cent, le plus incroyable de tous.
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Sur ce, tournons-nous vers 2021 et l’avenir radieux qui nous attend là-bas (non), ou plutôt vers mes envies livresques que je respecterai ou pas.
Tout d’abord, je reste dans l’optique de vider ma PAL ou, tout du moins, de la descendre aux alentours des vingt romans. Plus les mois passent, plus je constate que cette accumulation ne me convient plus. Je préférerais laisser davantage de place aux choix spontanés (dans les librairies mais aussi et surtout dans les bibliothèques municipales, amicales ou familiales qui m’entourent). Elle a encore eu droit à un petit tri en janvier, mais je pense avoir atteint les limites de cette stratégie car les titres restants me tentent vraiment.
Lorsque j’ai fait un premier comptage de ma PAL en janvier dernier, celle-ci s’élevait à 117 titres, sachant que je ne compte pas mes nombreux classiques (notamment sous forme d’intégrales) qui sont des lectures qui s’étaleront au fil des ans. Je suis actuellement à 70 titres, ce qui constitue une diminution honorable à mon goût. Si je continue comme ça, ma PAL l’an prochain aura la sveltesse que je lui souhaite !
De plus, ma PAL regorge de romans qui me font terriblement envie. L’essai Sorcières, de la littérature contemporaine ainsi que quelques pavés de fantasy… Seulement, je suis étrange et j’ai tendance à repousser les lectures qui me font le plus rêver, à attendre le bon moment, celui qui m’offrira tout le loisir de me blottir sur le canapé pour lire de tout mon saoul. Il serait donc bon de combattre cette manie et de sortir enfin de leur veille ces livres si alléchants. Petite sélection :
- L’autre moitié du soleil, de Chimamanda Ngozi Adichie ;
- Les Lames du Cardinal, de Pierre Pevel ;
- Et soudain j’ai comme une grande idée, de Ken Kesey ;
- Le Livre des Martyrs, de Steven Erikson ;
- Night Travelers, de Rozenn Illiano ;
- La Horde du Contrevent, d’Alain Damasio ;
- Moi, ce que j’aime, c’est les monstres, d’Emil Ferris ;
- La nuit des lucioles, de Julia Glass ;
- et évidemment Les groseilles de novembre, d’Andrus Kivirähk.
Ensuite, j’ai actuellement une folle envie de classiques. Littérature française ou anglaise, théâtre, classiques de la SF à relire… je n’ai que l’embarras du choix et voici quelques titres, piochés dans ma PAL, qui me réjouissent d’avance :
- Le ventre de Paris et La conquête de Plassans, troisième et quatrième volumes des Rougon-Macquart, d’Émile Zola ;
- Des souris et des hommes, de John Steinbeck ;
- Mansfield Park, de Jane Austen ;
- Hamlet, de William Shakespeare ;
- Le Rouge et le Noir, de Stendhal
- Demain les chiens, de Clifford D. Simak ;
- Le tour du monde en 80 jours, de Jules Verne.
J’ai, en outre, rejoint le rendez-vous littéraire « Les classiques, c’est fantastique » de Moka, qui me fera probablement sortir d’autres ouvrages trop longtemps ignorés.
Cependant, avant tout, je veux me faire plaisir et lire à mon rythme. Je n’ai aucun objectif quantitatif, je veux simplement lire quand j’en ai envie et ne pas me mettre martel en tête si, à tel ou tel moment, je préfère consacrer mon temps à d’autres loisirs (notamment les jeux vidéo auquel j’ai envie de m’intéresser).
Belles lectures à tous et à toutes !