The Case of Beasts (VF : La valise des créatures), de Mark Salisbury (2016)

Explorez la magie du film Les animaux fantastiques ! Rencontrez Newt, Tina, Queenie et Jacob. Découvrez le MACUSA, le Blind Pig et les rues de New York. Confrontez-vous aux Second Salemers qui tenteront d’exfiltrer la magie qui est en vous ! Et surtout apprenez à connaître toutes les créatures fantastiques qui se cachent dans la valise de Newt.

The case of beasts (couverture)

Je ne suis pas particulièrement sensible au marketing à outrance, certains livres publiés à l’occasion de la sortie des Animaux fantastiques ne m’intéressaient absolument pas. En revanche, je ne peux pas en dire autant des beaux-livres et des belles éditions. Et celui-ci était le premier sur ma liste même si j’ai un peu traîné avant de me l’offrir. Petite précision : je crois qu’il est aujourd’hui indisponible en français, il l’était en tout cas quand j’ai acheté le mien, voilà pourquoi je l’ai pris en anglais (et aussi parce que les trois quarts de mes livres sur Harry Potter sont en anglais) pour un prix extrêmement raisonnable pour le coup.

A l’instar des beaux-livres sur Harry Potter, celui-ci est magnifique. L’objet est tout simplement sublime. La couverture, la typographie, les images, le papier… Aucun doute, l’ouvrage est soigné. Un travail de qualité, signé MinaLima. C’est un plaisir de le lire petit à petit, de découvrir les artefacts (affiches « Wanted », tracts, formulaires du MACUSA…) qui se cachent entre ses pages, de scruter chaque détail des illustrations, croquis et autres photographies.

Les différentes parties s’enchaînent avec logique, en suivant le film : Newt, ses trois compères, New York, MACUSA, New Salem Philanthropic Society, The Blind Pig, les dernières scènes du film et last but not least la valise de Newt et ses habitants. J’ai particulièrement aimé les quatre pages détaillant la création des animaux fantastiques, de travail d’imagination au rendu final.

 

Les textes sont passionnants, riches d’informations, on apprend de nombreux détails sur les différentes étapes de la de la réalisation du film. A travers ce livre, on constate une fois encore la minutie du travail des différentes équipes du film et du soin apporté à des détails invisibles à l’écran. Je suis à chaque fois époustouflée et abasourdie. Un exemple ? Dans les bureaux du journal de Shaw Sr., chaque bureau est décoré d’une manière différente en fonction de s’il appartient au chroniqueur sport, art, news, etc. Décoré en surface évidemment, mais aussi dans les tiroirs des bureaux. Tout ça pour un lieu qui apparaît dans une scène. C’est dingue… J’ai aussi découvert avec surprise qu’ils avaient reconstruit New York aux studios de Leavesden, leur plus grand décor à ce jour (une visite, une visite, une visite !).

Parce que quelques photos seront plus parlantes que des mots…

 

Particulièrement complet et agréable à lire, c’est un ouvrage magnifique. Une petite pépite que je vous recommande chaudement.

The Case of Beasts (VF : La valise des créatures), Mark Salisbury. Editions HarperCollins, 2016. 160 pages.

Tag Ultime Harry Potter

La semaine dernière, Victoria du blog (tout mignon) Un point c’est tout m’a proposé de répondre à ce tag. C’est une activité à laquelle je ne m’étais encore jamais prêtée, mais là, au vu du thème, c’est avec plaisir que je me suis plongée dedans ! C’est parti pour le Tag Ultime Harry Potter !

Harry Potter Logo

1. Ton Weasley préféré ?
Outre le fait que le Terrier fait partie de mes endroits préférés (c’est un lieu tellement chaleureux, confortable), j’adore la famille Weasley : la fougue, la détermination et l’intelligence de Ginny, la force de Molly bien cachée sous ses airs maternels, la loyauté de Ron, les maladresses touchantes d’Arthur… Bill et Charlie semblent très sympathiques aussi (ils n’apparaissent pas beaucoup, mais ils m’ont laissé une bonne impression). Percy… Percy bof, mais tant pis. J’hésite un peu entre Ginny et les jumeaux… Mais Fred et George restent mes préférés : l’humour est leur philosophie et j’adore ça, ils apportent beaucoup de bonne humeur et de légèreté. Ils me tirent toujours un sourire ou un éclat de rire.

2. Ton personnage féminin préféré ?
Dure question, il y a tellement de personnages féminins forts dans Harry Potter… C’est particulièrement difficile de choisir entre Hermione, Ginny et Luna (et j’adore Tonks, elle n’apparaît pas assez !), mais puisqu’il faut trancher, je vais dire Luna. Elle est tellement unique et elle assume totalement son décalage avec les autres. Elle a son monde, ses croyances, ses convictions, c’est vraiment une fille que j’adorerais connaître !

3. Ton méchant préféré ?
Dolorès Ombrage ! Elle est tellement flippante. Il y a Bellatrix aussi qui est complètement tarée, mais Ombrage a ce côté mielleux qui fait froid dans le dos. Malgré son sourire, ses « hum hum » et son petit nœud, elle est totalement sadique. Et quand on sait que le Ministère la soutient…

4. Ton personnage masculin préféré ?
Remus Lupin, je crois. Il fut un temps où j’aurais répondu Rogue car les révélations sur ce personnage m’ont énormément plu, mais finalement, Rogue est quand même un bel enfoiré et un sacré sadique. Alors que Remus, c’est la gentillesse, la générosité, le savoir partagé. Et en plus, l’injustice de son exclusion sociale due à son statut de loup-garou m’indigne totalement !

5. Ton professeur préféré ?
Lupin ou McGonagall ? Tous deux sont d’excellents professeurs, McGonagall est impressionnante, mais je crois que Lupin serait mon favori car il possède ce don de mettre tout le monde à l’aise.

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Luna ! ♥

  • TU PRÉFÈRES…

6. Laver les cheveux de Rogue OU passer une journée entière à écouter Lockhart parler de lui-même ?
Ecouter Lockhart déblatérer sur tous ses faux exploits, non merci ! Je ne suis pas sûre que laver les cheveux de Rogue soit une activité des plus plaisantes, mais ce serait l’occasion de discuter tous les deux !

7. Dueliser une Bellatrix euphorique OU une Molly en colère ?

Une Molly en colère ? Vous êtes fous ! Non non non, je ne m’approche pas d’une Molly ne serait-ce que légèrement contrariée. Donc je choisis sans hésiter la Bellatrix euphorique !

8. Voyager jusqu’à Poudlard en Poudlard Express OU en voiture volante ?
Voyager à bord du Poudlard Express, ça, c’est le rêve. Voir les paysages changer en se gavant de Chocogrenouilles, faire le tour des wagons pour discuter un peu… Ce serait tellement génial !

9. Embrasser Voldemort OU donner un bain à Ombrage ?
Tripoter Ombrage, non merci ! Je crois que je préfèrerais me fendre d’un petit bisou (et après je transplane illico presto !).

10. Monter un hippogriffe OU l’éclair de feu ?
J’adorerais avoir un balai, mais là, je choisis sans aucun doute l’hippogriffe. C’est une créature pleine de majesté et d’intelligence.

  • LIVRES VS FILM

11. Un personnage que tu visualisais différemment dans les livres, que dans les films ?
Ginny ! Physiquement, ça peut aller, elle a les cheveux roux quoi, mais au niveau du caractère, ce n’est pas ça du tout. Où est sa fougue, sa force, son intelligence ? Elle est molle et nunuche dans les films, ça me fait mal pour elle !

12. Un film que tu préfères au livre ?
Ceci est une idée absolument inimaginable. J’ai d’ailleurs de plus en plus de mal avec les films.

13. Richard Harris ou Michael Gambon en Dumbledore ?
J’ai l’impression que nous ne sommes pas beaucoup dans ce cas-là, mais Michael Gambon. Il incarne un sorcier beaucoup plus dynamique et puissant que Richard Harris. Il correspond davantage à mon Dumbledore.

14. Ton top de moments/personnages non-inclus dans les films
Il manque beaucoup de moments dans les films. La S.A.L.E. et l’engagement d’Hermione pour les elfes de maison, la Coupe du monde de Quidditch, Dobby dans le quatrième film. Sainte-Mangouste qui est un passage très émouvant dans le cinquième. Tous les souvenirs liés au passé de Voldemort (et Luna aux commentaires des matchs de Quidditch !) dans le sixième. L’histoire de Dumbledore et Grindelwald dans le septième. Et puis, il manque tellement de personnages qui apportent de la couleur, à commencer par Peeves dont l’absence m’a attristée.

15. Si tu pouvais refaire un film, lequel ?
Harry Potter et la Coupe de Feu. C’est celui qui me plaît le moins, il manque vraiment trop de choses. J’ai également eu beaucoup de mal avec Le Prince de Sang-Mêlé car ils parlent beaucoup des amours de chacun, mais c’est au détriment de tout ce qui est lié à Voldemort et à son passé.

  • POUDLARD

16. Quelle maison t’as immédiatement mit le plus en confiance ?
C’est cliché, mais c’est Gryffondor. Ce qui n’est pas très surprenant puisque la plupart de nos héros y sont, on la connaît par cœur, on y est chez nous.

17. Dans quelle maison es-tu réellement selon Pottermore (ou autre site) ?
Selon Pottermore, à Serdaigle ! Ce qui me plaît beaucoup. Non pas que je me considère comme spécialement intelligente, mais j’aime particulièrement le fait qu’il soit nécessaire de résoudre une énigme pour entrer, je trouve ça cool.

18. Quelle classe serait ta préférée ?
Soin aux Créatures magiques. Pour découvrir tous les animaux fantastiques qui peuplent le monde, apprendre à les aimer, à les soigner. Cela dit, potions, métamorphoses, sortilèges, botanique… Toutes les classes me font envie (à part peut-être la Divination et l’Arithmancie).

19. Quel sort, est selon toi, le plus utile à apprendre ?
Accio. J’en aurais besoin tous les jours ou presque…

20. Avec quel personnage, serais-tu instantanément devenu ami, à Poudlard ?
Ginny et Luna, je pense (oui, ça fait deux, et alors ?). Elles sont ouvertes, généreuses, je pense qu’on se serait bien entendues.

  • BONUS

21. Si tu pouvais posséder une relique laquelle serait-ce ?
La cape d’invisibilité sans aucun doute.

22. Un aspect des livres que tu aimerais changer ? (personnages, moments, etc…)
L’épilogue n’était pas nécessaire à mon goût.

23. Ton maraudeur préféré ?
Lunard ! Franchement, je n’aurais pas supporté James et Sirius pendant leurs années à Poudlard. Ils étaient trop prétentieux, trop sûrs d’eux, je ne peux pas être à l’aise avec eux. Peter, on l’oublie, celui-là. Donc Remus qui est gentil, droit, intelligent.

24. Quel personnage ramènerais-tu à la vie ?
Remus ? Tonks ? Fred ? Dobby ? Comment choisir ?! Fred, peut-être, parce que ça doit être une souffrance inimaginable pour George et parce qu’il aurait dû travailler longtemps à leur boutique.

25. Reliques de la mort ou Horcruxes ?
Reliques !

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Harry Potter and the Cursed Child (VF : Harry Potter et l’enfant maudit), de J.K. Rowling, John Tiffany et Jack Thorne (2016)

Harry Potter and the Cursed Child (couverture)Dix-neuf ans plus tard… Albus Severus Potter, le cadet de Harry et Ginny, entre à Poudlard avec, sur ses épaules, la pesante célébrité de son père. Pas facile de gérer les attentes que l’on place sur lui. La tension entre le père et le fils grandit, mais un plus grand danger s’approche : le retour des ténèbres.

Commençons par le positif, ce ne devrait pas être très long.

Je dois reconnaître que, en ouvrant le livre, j’ai éprouvé une certaine excitation à l’idée de retrouver ce monde. Ce qui était relativement inattendu dans le sens où je n’attendais pas de « suite » (pour moi, la fin, c’était l’épilogue des Reliques de la Mort). Dans cette idée, il était plutôt sympathique de découvrir St Oswald’s Home for Old Witches and Wizards (un nouveau lieu plein de magie, même si, évidemment, on peut regretter ici la forme script qui réduit considérablement les descriptions) ou the Trolley Witch qui révèle ses secrets (de manière mal exploitée, je trouve, mais il y avait l’idée).

Ensuite, j’ai trouvé que le duo Albus/Scorpius était très sympathique. Leur caractère, leur relation… je peux dire que je me suis attachée à eux. Quant aux aspects psychologiques liés soit à la relation conflictuelle entre Harry et Albus, soit à l’héritage familial (celui des Potter comme celui des Malefoy), je les ai trouvé intéressants et plausibles, quoique un peu sous-exploités (mais le fait qu’il s’agisse d’une pièce de théâtre oblige à des raccourcis).

Le fait que ce soit le script d’une pièce de théâtre ne m’a pas dérangée. Le livre est ainsi essentiellement composé de dialogues, ce qui fait qu’il se lit vite et que l’anglais utilisé est très abordable.

Passons aux points négatifs à présent.

J’ai envie de dire… Mais qu’est-ce que c’est que ce délire ?! Je n’ai pas assez de doigts pour compter les incohérences totalement aberrantes qui ponctuent ce livre. Sans parler des Deus Ex Machina beaucoup trop faciles. Je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler, mais je ne comprends pas. J.K. Rowling y a participé, elle a approuvé le texte, et elle accepte ça ? On dirait une mauvaise fanfiction ! (A ce sujet, je vous renvoie à cet article de La Gazette du Sorcier : « Pourquoi Harry Potter & the Cursed Child ressemble à une fanfiction »). Quelle déception…

Et heureusement que les deux petits nouveaux étaient là pour relever un peu le niveau parce que je n’ai pas d’éloge à faire pour les autres personnages. Où sont mes vieux amis ? Ron est tourné en ridicule, Ginny a perdu de sa fougue (à croire qu’ils se sont basés sur la Ginny des films pour imaginer celle de la pièce), Hermione est méconnaissable et totalement effacée.

Enfin, il m’a manqué l’humour comme dans les « vrais » Harry Potter. Car si Ron me faisait rire dans la saga, je ne considère pas comme drôles ses quelques pathétiques répliques.

Peut-être est-ce plus intéressant sur scène (dernier espoir…). J’aimerais voir le jeu des comédiens et je m’interroge sur la façon dont ils matérialisent la magie sur scène. Certaines scènes en sont totalement remplies. Je pense notamment à la bibliothèque ensorcelée d’Hermione, aux scènes aquatiques ou encore à Bane !

Finalement, mon avis est celui que je m’attendais à avoir. Pas de surprise : une immense déception mâtinée d’un peu de plaisir – qui tend à s’effacer peu à peu – pour une appréciation globale plus que mitigée. Je suis triste d’avoir été aussi déçue.

« Bane: I’ve seen your son, Harry Potter. Seen him in the movements of the stars.

Harry: You’ve seen him in the stars?

Bane: I can’t tell you where he is. I can’t tell you how you’ll find him.

Harry: But you’ve seen something? You’ve divined something?

Bane: There is a black cloud around your son, a dangerous black cloud.

Harry: Around Albus?

Bane: A black cloud that may endanger us all. You’ll find your son again, Harry Potter. But then you could lose him forever.  »

Harry Potter and the Cursed Child : parts one and two (VF : Harry Potter et l’enfant maudit), J.K. Rowling, John Tiffany et Jack Thorne. Little, Brown and Company, 2016. 343 pages.

Publication en français, traduit par Jean-François Ménard comme tous les autres Harry Potter, chez Gallimard Jeunesse le 14 octobre 2016.

Harry Potter : The Creature Vault (VF : Le grand livre des créatures), de Jody Revenson (2014)

The Creature Vault (couverture)Ou Le Grand Livre des Créatures en version française.

Faire revivre la magie des Harry Potter, la saga qui a accompagné la moitié de la planète, se dire que non, tout n’est pas fini, voilà pourquoi se plonger dans des ouvrages comme celui-ci est un plaisir immense.

The Creature Vault 2 Merpeople

Les Êtres de l’Eau (« merpeople »)

Après Harry Potter : Page to Screen qui présentait l’histoire des films, les personnages, les lieux et les créatures, The Creature Vault se concentre sur le monde animal dans Harry Potter. Elle associe à ce bestiaire les plantes qui, sans forcément être douées d’une conscience, bougent, réagissent à leur environnement plus violemment que des végétaux non magiques et tuent parfois.

The Creature Vault Greyback

Fenrir Greyback

Les concept art sont toujours fascinants à mes yeux. Ils montrent l’imagination débordante de ceux qui ont porté ces fabuleux romans à l’écran ainsi que les étapes successives de cette imagination. Comment, à partir d’une première idée, d’autres personnes vont suggérer des versions différentes d’une créature jusqu’à celle qui sera présentée dans le film ?

Après avoir visualisé sur papier comment doit être la bête, il faut lui donner vie. Et ce qui m’a toujours impressionnée, c’est que la conception intégrale par ordinateur est plutôt rare. Bien que les images de synthèse (CGI : Computer-generated imagery) apparaissent parfois comme la solution la plus simple et que l’animation se fasse ensuite par ordinateur, l’équipe d’Harry Potter a toujours privilégié la construction réelle des créatures. Moi qui suis fan des vieux films – notamment ceux dits d’épouvante – où les effets spéciaux étaient des vrais « trucs » et qui regarde avec tristesse les photos de tournage où les acteurs évoluent devant un écran vert, je ne peux qu’être comblée par la naissance de ces hippogriffes, Acromentules et autre Basilics.

Il y a quelques redites avec Page to Screen dans les explications et certains dessins présentés, mais ce n’est pas très grave.

The Creature Vault Arnold

Arnold, le Boursouflet (« Pygmy Puff »)

Malgré les défauts que l’on peut trouver à ces huit films, je suis profondément admirative du travail effectué et de la manière dont ils l’ont réalisé. La richesse des détails quasiment invisible à l’écran m’a toujours sidérée. Concernant les créatures, ils ont réellement renouvelé la vision que l’on pouvait avoir de celles vues et revues dans la littérature, au cinéma ou dans la mythologie comme les sirènes, les centaures ou encore les loups-garous. Ils ont choisi de mélanger les caractéristiques humaines et animales sans distinctions marquées. Que ce soit une créature qui passe d’un état à l’autre comme le loup-garou ou une créature mi-humaine mi-animale (Êtres de l’eau, centaures…), on voit toujours l’homme dans la bête et la bête dans l’homme. Et c’est une idée que je trouve très intéressante.

The Creature Vault Magyar

Le Magyar à Pointes (« Hungarian Horntail »)

Pour la forme, il s’agit d’un très beau livre dont la couverture annonce déjà les merveilles contenues à l’intérieur. Le papier est de qualité et les illustrations sont soignées, tant dans leur choix et leur disposition que dans leur impression. Pas de dessins minuscules en bas de page, ici, tout est à la taille qu’il faut pour que l’on puisse en apprécier les détails.

J’aurais certes préféré que le poster présente tout le bestiaire magique au lieu de cette sélection de seize créatures et que le livret d’Eeylops Owl Emporium donne des détails sur les spécificités de ces oiseaux (caractéristique, type de mission postale appropriée, etc.), mais ces deux bonus sont tout de même sympathiques.

 

The Creature Vault Strangulot

Un Strangulot (« Grindylow »)

Un trésor potterien à conserver précieusement aussi riche dans sa forme que dans son contenu, un régal pour les yeux. Ce magnifique livre annonce la trilogie Fantastic Beasts, réalisé par David Yates sur un scénario de J.K. Rowling, dans laquelle les créatures devraient proliférer avec un rôle plus marqué encore.

The Creature Vault Détraqueur

Un Détraqueur (« Dementor »)

Réparties dans neuf chapitres, les créatures présentées sont les suivantes :

  1. « Forest Dwellers » : centaure, licorne, Acromentule, hippogriffe, Sombral ;
  2. « Lake Dwellers » : Être de l’Eau, Strangulot ;
  3. « Sky Dwellers » : dragon, lutin de Cornouailles ;
  4. « Trespassers » (ou les intrus) : troll, géant, gnome ;
  5. « Shape-Shifters » (ou les changeurs de formes) : Animagus, Épouvantard, loup-garou ;
  6. « The Working World » : hiboux postaux, elfe de maison, gobelin, Touffu ;
  7. « Dark Forces » : Basilic, Détraqueur, Inferius ;
  8. « Companions » : Hedwige, Errol, Coquecigrue, Croûtard, Pattenrond, Miss Teigne, Crockdur, Trevor, Arnold, Fumseck, Nagini ;
  9. « The Greenhouse » (ou la serre) : Filet du Diable, Mandragore, Saule Cogneur, Mimbulus Mimbletonia, Tentacula vénéneuse, Prune dirigeable.
The Creature Vault Basilic

Le Basilic (« Basilisk »)

Harry Potter : The Creature Vault (VF : Le grand livre des créatures), Jody Revenson. Harper Design, 2014. 206 pages.

Harry Potter : page to screen (VF : Des romans à l’écran), de Bob McCabe (2011)

Harry Potter - Page to screen

J’ai plongé dans le monde des sorciers à l’âge de sept ans – l’âge auquel j’ai révélé toute ma magie, si si, c’est vrai ! – lorsque l’on m’a offert les premiers tomes et aujourd’hui, treize années plus tard, je n’en suis toujours pas ressortie. Incapable d’expliquer le pourquoi de cette passion, je me demande parfois si je suis anormale – en tout cas, ma famille me trouve « spéciale ».
J’ai hésité, voyons, au moins trois jours avant d’acheter ce livre, j’ai ensuite attendu un mois avant de l’avoir entre mes mains pour X raisons, et quand enfin, ce moment est arrivé, je n’ai pas regretté un seul instant.

C’est un livre tout simplement magnifique et incroyablement détaillé. L’auteur a réalisé un travail de grande qualité, à la différence de la plupart des autres encyclopédies, dictionnaires et autres qui ne font que reprendre le contenu des livres ou des films et qui, je l’avoue, me m’intéresse pas du tout.
Là, on apprend dans une première partie énormément de choses sur la manière dont se sont déroulés les tournages, l’arrivée des différentes personnes (réalisateurs, acteurs, et tous ceux qui ont contribué à réaliser ces films si riches en détails). Ce livre n’est alors plus seulement un livre sur Harry Potter, mais sur le cinéma en général puisqu’il aborde les différentes étapes, les différentes contraintes qu’entraîne un film. Ensuite, on balaye tous les personnages, lieux, créatures – ou presque tous – et les commentaires de Stuart Craig, de Stephenie McMillan, des acteurs, des réalisateurs, etc., permettent de saisir de multiples détails que l’on ne remarque pas en regardant le film, que ce soit parce que la caméra ne passe dessus qu’une seconde, parce que notre attention est captivée par autre chose… Quelle merveilleuse sensation que de voir que l’on ne connaît encore pas tout, même après les avoir vus et revus !

Les illustrations sont largement à la hauteur des textes. Il y a des images issues des films évidement, mais l’on trouve également profusion de dessins préparatoires (en anglais, ce sont les « concept art », je ne sais pas la traduction exacte en français…) ainsi que de plans (« blueprints »), tout cela étant inédit. Les « concept art » montrent la réflexion nécessaire à la création d’éléments, notamment pour ce qui est des créatures, propres à l’univers d’Harry Potter et permettent de voir ce à quoi on a parfois échappé. Personnellement, j’ai beaucoup aimé les multiples versions de Dobby : certaines sont vraiment très drôles (et très laides) !
Je reste bouche bée, les yeux écarquillés devant le soin apporté aux détails, devant la profusion des détails, éléments qui pourraient sembler superflus puisqu’on ne les voit pas (les baguettes soignées, uniques, des Mangemorts alors qu’elles n’apparaîtront que lors d’un sort vivement lancé, à moitié dissimulées par une manche !).

Le fait de l’avoir en anglais m’a obligé à le lire plus lentement, ce qui m’a permis de le savourer encore davantage. C’est vraiment une mine d’or !

Si vous voulez un livre complet et passionnant sur les huit films potteriens, achetez-le, empruntez-le, volez-le s’il le faut, mais lisez celui-ci !

Harry Potter : page to screen : the complete filmmaking journey (VF : Des romans à l’écran), Bob McCabe. Harper Design, 2011. 531 pages.

Je vous conseille ensuite The Creature Vault de Jody Revenson consacré exclusivement à la faune et à la flore potteriennes.