Le Royaume de Pierre d’Angle (4 tomes), de Pascale Quiviger (2019-2021)

Pierre d’Angle est une petite île neutre dans un monde en guerre. Son peuple vit de la pêche, de l’agriculture, de l’artisanat et de la vente de pierres fines, sous le règne paisible d’Albéric. Son seul tabou : la Catastrophe. Une forêt impénétrable au sud de l’île et un secret dont personne ne parle. Quand Albéric meurt dans des circonstances étranges, c’est son aîné, Thibault, un prince qui préférerait être juste un homme qui prend le relais, au grand dépit de son frère Jacquard qui convoite le trône, le pouvoir et les richesses de l’île. Le visage accueillant de cette terre tranquille se transforme en un faciès beaucoup plus menaçant et mortel.

Un point particulièrement positif pour cette quadrilogie : l’écriture. La plume de Pascale Quiviger est vraiment très belle. Emplie de poésie et d’humour, c’est un délice, que l’on savoure les images nées de ses mots ou un simple dialogue riche en émotions ou en ironie.
La narration est vive et prenante, difficile de lâcher un tome une fois entamé. L’autrice revisite une intrigue à la base assez classique – pouvoir, complot, trahison, secrets – avec une galaxie de personnages étoffés, des légendes et la présence inquiétante et mystérieuse de la Catastrophe. Entre les changements de point de vue, quelques annonces et les petits indices semés ici ou là, le récit est mené de manière efficace et accrocheuse.
De plus, j’ai vraiment apprécié les différentes ambiances et les différents rythmes impulsés par l’autrice. Du voyage en bateau du premier volume à la vie de château, le passage des saisons, la présence de la nature et des éléments, des moments plus paisibles et d’autres haletants… je ne me suis jamais ennuyée même quand l’intrigue prenait son temps. Le troisième tome est vraiment réussi avec l’ombre de Jacquard de plus en plus proche, la toile mortelle qui se tisse autour de Thibault, les incertitudes sur la suite des événements où tout semble aller de mal en pis… : un tome oppressant, pendant sombre du dernier qui, aussi mal engagée que soit Pierre d’Angle, fait rejaillir l’espoir dans les ténèbres.

Premier point plus mitigé : les personnages. Certes, les personnages qui peuplent Pierre d’Angle sont particulièrement attachants. Dès le premier tome, ils sont parfaitement introduits, on apprend à les connaître tout de suite et ils s’attirent notre sympathie pour le reste de la saga. Thibault en tête est un prince charismatique, à la physionomie et au rire plein de bonhomie que l’on ne peut que soutenir. Et puis, il y a Ema, Lysandre, Lucas, Esmée, Manfred, Guillaume Lebel… tant d’autres personnages qui gravitent autour de Thibault, mais vivent aussi leurs propres péripéties, leur propre trajectoire, qui contribuent à nous les rendre plus vivants encore.
Pourquoi mitigé alors ? Car aussi sympathiques soient-ils, aussi variés soient leurs traits de caractère, ils sont trop gentils à mon goût. Les gentils sont pleinement et indescriptiblement gentils, ce qui limite un peu l’impact des complots et retournements de veste possibles. Ils ne sont pas dénués de failles, mais ainsi, quand ils empruntent le mauvais chemin, c’est finalement par erreur, par faiblesse ou par peur. Ça n’empêche pas de s’y attacher, mais ça simplifie les choses et ça manque un peu de « gris » dans ces beaux personnages blancs. (Et je ne parle pas de Mercenaire dans le dernier tome : je l’ai beaucoup aimé pour son esprit « Sherlock Holmes » qui sait tout, voit tout, comprend tout, mais qu’est-ce qu’il facilite les choses !)
De la même manière, la plupart des personnages « du côté des méchants » sont surtout méprisables, sans attachement possible. Purs produits de la cupidité ou de la vanité, sans épaisseur réelle.
C’est pour cela que, dans le dernier tome, le personnage que j’ai préféré suivre entre tous a été Jacquard. Avec sa mère Sidra, il est, à mes yeux, le seul qui déroge à cette règle du « tout blanc tout noir ». Un personnage sombre et détestable, mais bien moins lisse que les autres, faillible et touchant dans et malgré ses aspérités (parfois plus que tranchantes). De plus, il permet également d’éclaircir le cas de Sidra justement, personnage trouble dont les motivations interrogent pendant les trois précédents volumes.

Second point au bilan plus mitigé : les révélations. Certaines surprises ne m’ont pas tellement surprise, comme le grand et terrible secret de Pierre d’Angle. J’imaginais parfaitement quelque chose de cet ordre-là (mais en pire encore), donc la révélation est tombée un peu à plat. Ou bien elles n’ont pas l’impact attendu, comme dans ce cas – et on revient un peu aux protagonistes – où il apparaît qu’un traître sape le travail de Thibault de l’intérieur du château, un traître apparemment très proche de lui. Personnellement, je me suis forcément amusée à essayer de trouver le félon m’imaginant que son identité serait un déchirement (« nooon, pourquoi as-tu fait ça ? pourquoi ? je t’aimais tellement ! », vous voyez le genre…) et finalement, pas du tout. Il s’agissait d’un personnage au mieux négligeable, au pire méprisable auquel il est impossible de s’attacher. J’ai trouvé cela un peu dommage et un peu facile (oui, j’aurais préféré souffrir).
Cependant et heureusement, l’autrice a su emprunter quelques voies inattendues (pour les personnes les ayant lus, je parle par exemple de la fin du troisième tome), ce que j’ai trouvé vraiment appréciable.

Des péripéties maritimes de L’Art du naufrage aux accents révolutionnaires de Courage, Le Royaume de Pierre d’Angle propose des atmosphères diverses, une très belle écriture et une narration efficace et captivante. Certes, cette quadrilogie n’est pas exempte de défauts – son manichéisme étant le plus regrettable – et n’a pas répondu à toutes mes attentes, mais, n’ayant pas boudé mon plaisir au fil des quatre tomes, je trouve néanmoins dommage qu’elle n’est pas été plus visible aux yeux du grand public.

« C’est d’ailleurs pourquoi elle préférait la nuit. Tout était bleu, les hommes, leur bateau et leurs pieds nus, la mer, le ciel. Le quart de veille bougeait au ralenti et parlait à voix basse, les gabiers dormaient dans les voiles. La lune inventait des vallons dans les nuages et son reflet métallique dansait sur l’eau en se mêlant aux lumières des trois cabines. »

« – Examine le mal. Apprends à le connaître. Cherche sa racine. Comprends ce qu’il veut, d’où il vient. D’un désir frustré ? D’une blessure inguérissable ? D’un adieu mal formé ? Souvent la racine n’est pas mauvaise en soi. Elle n’est pas le mal, non, non. Elle a mal, plutôt. »

« Partout, les documents s’empilaient au hasard. Des cierges étaient fichés sur la couverture des livres, un broc à moitié vide tenait en équilibre sur la base du télescope, une fourchette était plantée parmi les plumes à côté de l’encrier. En revanche, les vitres du dôme étaient d’une propreté éclatante et la lumière du jour inondait la pièce ronde. Clément de Frenelles vivait de moins en moins sur terre et de plus en plus au ciel. »

« – Écoute-moi Lucas : on fait ce qu’on peut, avec nos enfants. On veut leur bien, mais des fois on se trompe de bonheur. »

Le Royaume de Pierre d’Angle, Pascale Quiviger. Éditions du Rouerge, coll. Epik, 2019-2021.
– Tome 1, L’Art du naufrage, 2019, 483 pages ;
– Tome 2, Les filles de mai, 2019, 460 pages ;
– Tome 3, Les adieux, 2020, 499 pages ;
– Tome 4, Courage, 2021, 640 pages.

Deux romans graphiques : L’homme gribouillé et La louve boréale

Aujourd’hui, je vous présente deux lectures graphiques, avec des femmes plongées dans des histoires sombres, agrémentées d’un soupçon de fantastique.

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L’homme gribouillé, de Serge Lehman (scénario) et Frederik Peeters (dessin) (2018)

L'homme gribouillé (couverture)Quand j’ai feuilleté ce roman graphique dont j’avais entendu le plus grand bien, j’ai été quelque peu dubitative notamment face à ce dessin très léché et ces grandes pages grisées. Mais une fois ma lecture entamée, quel plaisir, quelle cavalcade, quelle lecture captivante !

Entre meurtres et touche fantastique, nous plongeons surtout dans des secrets de famille. De Maud, la grand-mère excentrique, écrivaine à succès, à Clara, l’adolescente au talent de conteuse déjà affirmé en passant par sa mère, Betty et ses crises d’aphasie, quels non-dits entre ces trois générations ? Quels mystères ? Tout bascule le jour où Betty et Clara découvrent qu’un corbeau fait chanter Maud. Pourquoi ? Et qui est-il, cet affreux emplumé à l’aura surnaturelle ?

Mère et fille se lancent en quête de leur identité et de l’histoire de leurs ancêtres en allant de rencontres en rencontres, de la pluie parisienne aux brumes doubistes. Leur parcours sera jalonné par des personnages certainement atypiques et parfois un peu louches. Max Corbeau est d’abord simplement inquiétant (un peu comme le Sans-Visage du Voyage de Chihiro) sous son masque et son chapeau, mais devient peu à peu franchement terrifiant et chacune de ses apparitions suscite un petit frisson de plaisir et d’appréhension mêlés.
J’ai également adoré le duo formé par Betty et Clara. Les relations mère-fille (sur toutes les générations) sont très bien racontées et les personnages sont bien campés. J’ai tout de suite adhéré à la maussaderie muette de Betty, à son caractère bien trempé, à ses failles et à ses paniques, puis Clara m’a séduite par son enthousiasme, sa façon de soutenir sa mère et de la combattre à d’autres moments. Des caractères nuancés et parfaitement racontés tant par l’expressivité des illustrations que par les dialogues.

Détail qui ne pouvait que me séduire, les histoires et les contes sont omniprésents dans ce roman graphique : les histoires effrayantes de Maud, celles de Clara, des rituels, des sectes étranges… et ces créatures surprenantes mais épouvantablement réelles. Difficile de ne rien révéler des légendes soulevées, des histoires réveillées, donc cette chronique sera assez courte. La fin surprend et il est assez agréable d’avancer sur un chemin insoupçonné – je m’attendais vraiment à emprunter d’autres voies.

Une BD-thriller fantastique et palpitante, à l’atmosphère pluvieuse, poisseuse, bref, définitivement sombre, et au dessin en noir et blanc merveilleusement approprié.

L’homme gribouillé, Serge Lehman (scénario) et Frederik Peeters (dessin). Delcourt, 2018. 327 pages.

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La louve boréale, de Núria Tamarit (2022)

La louve boréale (couverture)J’avais beaucoup aimé Géante illustré par Núria Tamarit, je n’ai donc pas hésité à saisir l’occasion de découvrir sa nouvelle création (qu’elle a écrite et dessinée) grâce à Babelio.

La louve boréale raconte l’histoire de Joana qui, fuyant son pays ravagé par la guerre, débarque dans ce Nouveau Monde qui promet or et succès. Seulement, c’est avant tout une terre cruelle que trouve Joana, une terre disputée par les hommes et les loups sur laquelle les femmes semblent ne pas avoir leur place.

Ce roman graphique est donc l’occasion de faire passer un double message. D’un côté, un message féministe, avec des femmes qui souffrent par la main des hommes mais qui se relèvent, qui se battent pour avoir leur part. De l’autre, un message écologique qui alerte sur la terre exploitée et épuisée, sur les animaux méprisés et maltraités. La louve boréale raconte donc la cupidité des humains, la méchanceté envers celles et ceux jugés plus faibles, la misogynie. En saupoudrant le tout d’une touche de fantastique avec les apparitions d’une louve gigantesque, bras vengeur de la nature armé de crocs redoutables.

Même si je suis évidemment en accord avec le propos, j’ai trouvé cette BD trop didactique. L’intrigue est très linéaire et un peu trop rapide. Je pourrais lui reprocher un manque de profondeur, avec une histoire qui enfonce un peu des portes ouvertes. Ce pourrait être un roman graphique très riche (en plus de ce que j’ai déjà évoqué, on trouve des questions liées à l’immigration, la guerre, les souvenirs du passé, les éléments déchaînés, la confiance parfois trahie, parfois justement placée…), mais le tout est un petit peu trop superficiel à mon goût malheureusement.

J’ai en revanche aimé le dessin (les décors plus que les personnages). Si les scènes d’un passé idyllique mais disparu – tel un paradis perdu – sont colorisées par des couleurs franches, les teintes se font bien plus sombres et profondes dans le Nouveau Monde, royaume de la nuit, de la neige et de la violence. Les cieux de Núria Tamarit sont particulièrement sublimes, morceaux de rêves qui donnent envie de s’isoler loin de la civilisation pour se planter sous les étoiles.

Dommage qu’un léger manque d’originalité vienne gâcher cette histoire d’aventures qui parle de liberté, de la beauté de la nature et de la sauvagerie de l’être humain.

La louve boréale, Núria Tamarit. Sarbacane, 2022. Traduit de l’espagnol par Ingrid Hein Leo. 212 pages.

Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées, de Peter Jackson, avec Martin Freeman, Benedict Cumberbatch, Ian McKellen… (Etats-Unis, Nouvelle-Zélande, 2014)

Le Hobbit 3 4 Smaug et BardAprès toutes ces bonnes critiques, je voulais quand même râler un peu contre LE blockbuster de la fin d’année 2014, à savoir l’immanquable Hobbit. Autant j’ai aimé les deux premiers, Un voyage inattendu et La Désolation de Smaug, autant le troisième, La Bataille des Cinq Armées, m’a ennuyée pendant deux heures et demie.

Première déception : voir Smaug écarté en cinq minutes (c’était bien la peine de lui faire une affiche). Smaug était la star des deux premiers volets. Objet de la quête, on le fantasmait dans Un voyage inattendu, on l’a partiellement découvert avant la sortie de La Désolation de Smaug dans lequel on le découvrait enfin dans toute sa puissance, sa majesté, sa grandeur et sa terreur. Les mimiques et la voix de Benedict Cumberbatch en ont fait bien plus qu’un simple lézard de synthèse, c’était un personnage à part entière. Avec Bilbo, c’était le personnage qui m’intéressait et m’importait le plus. Et là, il meurt – comme prévu, certes – au bout de cinq minutes. On a un peu l’impression d’avoir été manipulés. Ces cinq minutes auraient très bien pu trouver leur place à la fin du deux. Différence minime entre 161 ou 166 minutes de film. Mais ces millions de spectateurs – dont je fais partie – seraient-ils allés voir le trois s’ils n’avaient pas la curiosité de savoir comment Smaug allait se débrouiller, quels ravages il allait causer ? J’en doute.

Donc voilà, Smaug meurt. Que se passe-t-il pendant les innombrables minutes restantes ?

Thorin (Richard Armitage) est de plus en plus casse-bonbon. Ses retournements intérieurs, que ce soit sa folie ou son retour à la raison, sont tellement rapides qu’ils sont improbables à mes yeux. Sa mort, cheveux au vent dans le soleil couchant, est d’un convenu affligeant tout comme la « résurrection » d’Azog après sa mort par noyade.

Legolas (Orlando Bloom), toujours avec ses drôles d’yeux flippants, est exaspérant et devrait se prendre une baffe à chaque fois qu’il ouvre la bouche. Et je suis d’accord, les Elfes sont puissants, terriblement agiles, mais… sauter sur des rochers qui s’effondrent comme sur des marches d’escalier, ce n’est pas un peu too much ?

Tauriel (Evangeline Lilly) et Kili (Aidan Turner) sont à vomir. Les longs plans sur leurs visages larmoyants sont à mourir de rire. Tauriel, dont j’avais salué l’apparition, personnage féminin libre et fort, me déçoit depuis qu’elle est tombé amoureuse de ce nain, certes très sympathique, mais tout de même. Pourquoi tout personnage féminin doit être protagoniste d’une histoire d’amour et, si possible, d’un triangle amoureux ? Dès le moment où elle rencontre Kili, son seul but est de sauver Kili. Elfe sylvestre, la voilà aussi libre qu’un Elfe de maison… Et l’interprétation d’Evangeline Lilly laisse vraiment à désirer. Beaucoup de mimiques, beaucoup de fausseté, je n’ai pas cru une seule seconde ni à son amour, ni à sa douleur.

Alfrid (Ryan Gage), le serviteur du maître de Lacville, avide et peureux, n’est qu’une pâle copie de Grima « Langue-de-Serpent » (Brad Dourif) dans la trilogie du Seigneur des Anneaux et ne fait pas rire alors que c’est bien la seule raison de sa présence. Le duel entre Galadriel (Cate Blanchett) et le Nécromancien/Sauron (voix de Benedict Cumberbatch) est très exagéré avec des effets spéciaux ridicules. Gandalf (Ian McKellen) est bien gentil, mais qu’est-ce qu’il apporte dans ce film ?

Heureusement que Martin Freeman est là. Malgré ses pieds de plus en plus énormes, Bilbo est le seul que j’ai eu plaisir à voir, le seul qui m’a réellement convaincue. Malgré sa relative inutilité dans cet opus, sa bouille suffit à me fait plaisir. Et son mélange d’intelligence et de gaucherie me séduit depuis Un voyage inattendu.

La Bataille des Cinq Armées porte bien son titre. Ce n’est qu’une interminable bataille. Le spectateur voyageait à travers des paysages majestueux dans les premiers, le voilà sur un champ de guerre boueux et inesthétique. Les décors n’ont aucun intérêt. Champ de bataille parcouru par des créatures immondes dont la présence m’a laissée perplexe : pourquoi les « mange-terre » qui apparaissent trente secondes et qui n’apportent rien ? Cela me rappelle les cochons de combat des nains : était-ce une obligation de leur fournir des montures aussi risibles ?

La poésie du début de la trilogie ? L’humour ? Disparus, enterrés.

A la place des plans ampoulés et des paroles vides. A mille reprises, le spectateur est sans doute censé se trouver pris aux tripes, les larmes aux yeux, par la profondeur des phrases lancées d’un air inspiré et sage par tous les personnages, mais j’ai simplement été partagée entre un long bâillement et un éclat de rire devant leur vacuité et leur pathétisme.

J’ai beaucoup ri devant un résumé trouvé dans le magazine Illimité si je ne me trompe pas. Je vous le donne :

« Et si le dragon Smaug était le cœur qui fait battre la trilogie du Hobbit [sans aucun doute… dans les deux premiers films, jusqu’à son éviction impitoyable dans les cinq minutes introduisant le troisième], à la manière de son cousin Gollum devenu plus mythique que Frodon [heureusement…] ? Dans ce cas, La Bataille des Cinq Armées, centré sur sa terrible vengeance [avez-vous vu le film ?], est sans conteste le film le plus excitant de la saga [dans quelle langue répétition, ennui et platitude sont-ils synonyme d’excitation ?], vouée à s’éteindre avec lui [et on oubliera cette fin]. »

Un film de bourrins, sans poésie, sans subtilité, sans intérêt. La pire fin possible pour la trilogie du Hobbit. A oublier. A enterrer.