Je vous propose deux petites chroniques de romans lus pendant le confinement. Deux autrices n’ayant rien à voir ; deux textes séparés de deux siècles tout pile ; une ambiance oppressante contre un retour à une œuvre doudou…
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La vraie vie, d’Adeline Dieudonné (2018)
Un pavillon, une famille, un frère et une sœur, que du très classique. Mais il y a aussi une chambre remplie de cadavres d’animaux, une mère aussi caractérisée qu’une amibe, un père qui se défoule soit sur des proies, soit sur sa femme. Malgré tout, les deux enfants trouvent des petits plaisirs jusqu’à l’accident. Et là, Gilles ne rit plus. L’héroïne aimerait pouvoir tout recommencer, retourner dans la vraie vie, celle où son petit frère était encore heureux. C’est son nouvel objectif : retourner en arrière, effacer ce brouillon d’existence où rien ne va plus.
Ce qui saute aux yeux dès le début de la lecture, c’est l’écriture d’Adeline Dieudonné à la fois forte et plaisante à lire, par sa fluidité d’une part, mais également par son utilisation d’images puissantes et originales. Le résultat est un roman qu’il est difficile de lâcher, qui se laisse dévorer sans opposer de résistance. Que l’on lit avide d’en connaître le dénouement, mais les tripes nouées à l’idée de ce que la noirceur de l’homme nous réserve…
Evidemment, c’est aussi le devenir de la narratrice qui nous attache à ces pages qui interroge et qui inquiète. Car, au fil des années, son chemin devient de plus en plus sombre et les prédateurs se font de plus en plus audacieux et cruels. Les quelques lueurs de joie qui égaient la vie de la jeune fille se font de plus en plus rares et l’on craint de les voir vaciller et disparaître. Car l’autre élément marquant de ce roman est son atmosphère, viciée et oppressante, et cette famille pourrie, dévastée qui cohabite entre les murs gris de leur maison de lotissement.
Le seul reproche que je pourrais faire à l’autrice concerne son héroïne, âgée de dix ans au début de l’histoire, de quatorze ou quinze lorsqu’elle finit. Je l’ai parfois trouvée un peu trop intelligente et mature. Elle est terriblement douée en physique pour des raisons que je vous laisse découvrir, bien, c’est sa passion, elle s’y consacre à fond, ça marche. Mais parfois, ses propos, ses réflexions, ses remarques sur d’autres sujets apportent un décalage avec son âge. J’ai parfois été tentée d’oublier qu’il s’agissait d’une fille si jeune. Cependant, peut-être peut-on l’expliquer par une vie difficile et l’envie de se dissocier d’une mère apathique, d’un père sanguinaire, de parents incultes, qui stimuleraient l’esprit et l’intelligence. Néanmoins, et c’est bien l’essentiel, cela ne m’a pas empêchée de vibrer avec cette héroïne décidée et révoltée, décidée à sauver son petit frère, poussée par un amour et une rage viscérale.
J’ignore si ce roman me marquera durablement, mais ce fut indubitablement une lecture prenante, sombre, terriblement réaliste, violente et crispante, portée par une très belle plume.
« Sa physionomie continuait de se modifier. Il n’avait plus rien d’un petit garçon. Il avait huit ans et sa chimie interne avait muté. J’étais certaine que c’était la vermine qui poursuivait son travail de pollution. Même son odeur n’était plus la même. Comme si son parfum avait tourné. Il dégageait quelque chose d’inquiétant, c’était subtil, mais je le sentais. Ça sentait de son sourire. Ce que j’appelais son nouveau sourire. Une grimace qui disait : « Fais encore un pas vers moi et je te bouffe la gueule. » Le sourire de mon frère puait. Mais je gardais son secret. »
« En réalité, depuis le début des vacances, il n’y avait plus que moi qui sortais de la maison. L’atmosphère y était devenue si oppressante qu’elle nous mastiquait tous les quatre, broyant ce qui restait de santé mentale à mon père, ma mère et mon frère. Dès que j’entrais dans le hall, je pouvais sentir ses mâchoires se refermer sur moi. »
La vraie vie, Adeline Dieudonné. L’Iconoclaste, 2018. 265 pages.
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Persuasion, de Jane Austen (1818)
Anne Elliot, 27 ans, cadette d’un baronnet ruiné, voit se profiler devant elle un avenir de vieille fille, s’occupant de ses neveux et éventuellement de son père et de son aînée les rares fois où sa présence parmi eux est requise, lorsque réapparaît Frederick Wentworth, un officier de marine auquel elle a été fiancé avant que son amie, Lady Russell, ne la pousse à se retirer devant cette union incertaine en terme d’avenir et de finances. Sauf que le voilà capitaine, avec une belle situation et l’envie de se marier… mais la jeune femme au caractère faible et trop aisément influençable ne l’intéresse plus guère.
Relecture bien utile d’un roman totalement oublié, il s’avère que Persuasion n’est pas mon titre favori de l’autrice anglaise, ce qui n’empêche que ce fut un moment particulièrement agréable. Si c’est toujours un plaisir de retrouver la plume de Jane Austen, sa verve et ses portraits piquants, j’ai trouvé les personnages de ce volume-ci moins marquants, moins percutants. Cela s’explique peut-être par un couple trop superbement positif : d’une part, la douce et si bonne Anne, qui a certes la tête sur les épaules (ce qui est agréable au vu des natures égoïstes qui constituent sa famille), mais qui est parfois d’une humeur trop égale et, d’autre part, le capitaine Wentworth si parfaitement aimable. Si je préfère la fougue d’autres héroïnes austeniennes, la progression intérieure d’Anne a toutefois su me toucher et me captiver tout au long de ces trois cents pages.
En dépit de la réserve évoquée ci-dessus, de terribles contrastes se dessinent tout de même entre les différents protagonistes. Jane Austen semble s’être lâchée dans la description de caractères snobs et mesquins, futiles et fats, qu’elle-même avait sans doute l’habitude de rencontrer à Bath. Quel plaisir, lorsque l’on est amené à côtoyer de telles natures, de retrouver le franc-parler simple et sincères des Croft (j’ai eu un coup de cœur pour ce couple atypique et si joliment soudé).
C’est toujours un plaisir pour moi de redécouvrir ce microcosme si bien décrit dans les romans de Jane Austen : cette société composé de marins ou d’officiers, de pasteurs, de bourgeois et de petite aristocratie, de mariages heureux, d’unions pathétiques… Certes, le fond ne change guère, mais l’autrice maîtrise si bien son sujet que c’est à chaque fois un régal. Ces romans ont un charme délicat absolument inégalé et chaque récit est l’occasion de scènes magnifiques, poétiques, intelligentes, amusantes ou émouvantes. Bref, même quand le roman est moins bon, c’est toujours excellent !
Persuasion est un titre qui détache des autres romans que j’ai lus jusqu’à présent. C’est une jolie histoire portée, non pas par un premier amour, mais par une seconde chance ainsi que par une héroïne moins enflammée que d’ordinaire. Cela étant, la plume acérée de Jane Austen est toujours là, distillant ses critiques avec beaucoup de subtilité et d’humour, et c’est toujours un plaisir que de se promener dans l’un de ces romans.
« On l’avait contrainte à la prudence dans sa jeunesse elle apprenait le romanesque avec l’âge – suite naturelle d’un début artificiel. »
« Elle se fiait plus à la sincérité de ceux qui disent parfois une parole irréfléchie qu’à ceux dont la présence d’esprit ne fait jamais défaut, et dont la langue ne se trompe jamais. »
Persuasion, Jane Austen. Éditions 10/18, 1996 (1818 pour l’édition originale. Christian Bourgois Éditeurs, 1980, pour la traduction française). Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par André Belamich. 316 pages.
Challenge Les Irréguliers de Baker Street – Un Aristocrate Célibataire :
lire un livre se passant dans l’aristocratie
Bon, j’adore avoir trouvé le moyen d’activer les notifications wordpress pour chacune de tes publications comme ça je m’oblige à ne pas attendre 50 piges pour lire ton article quand je le vois dans le lecteur. (hé oui, voilà, je fangirl tes articles.)
Comme j’ai fangirlé (nouveau verbe, pas très beau) rien qu’en voyant la couverture : j’ai beau n’avoir qu’un livre aux éditions L’Iconoclaste, j’adore leur travail éditorial. J’ai envie de découvrir davantage leurs publications et là tu ne fais qu’y contribuer (encore !) (et mon porte monnaie dans tout ça ?)(puis ma PAL ? Non mais oh !) Ce que tu amènes avec le résumé me parle beaucoup pour plusieurs raisons, puis ce « retourner en arrière », « effacer ce brouillon de vie », bordel. Je crois que pour ces dites plusieurs raisons, je suis susceptible de chialer sur cette lecture, rien que ça oui. Peut-être que je me goure, mais bon, c’est le type « livre résonance » qui peut faire uppercut. Ca me fatigue, je crois que je vais le chercher en même temps que Rouge. Je suis pas dans la panade maintenant. Puis en effet, les passages que tu mets donnent envie de découvrir plus de l’écriture de l’autrice.
Egalement, le passage où tu dis « Je l’ai parfois trouvée un peu trop intelligente et mature. « , je confirme : un passif difficile, notamment avec le type de famille qu’a l’air d’avoir l’héroïne, amène à ne pas avoir le choix de grandir trop vite. Surtout qu’en gros, de ce que je comprends, elle a l’air de prendre à charge sa famille d’une certaine manière. Enfin après, ça ne fonctionne pas pareil chez tout le monde, et que mon PDV est de toute manière très personnel.
Bon je te ponds un commentaire à rallonge, désolée.
Pour ce qui est de Jane Austen, je ne l’ai jamais lu pour l’instant. Je ne pense pas commencer par Persuasion, si déjà je prends le temps un jour de me pencher sur ce qu’elle fait. (ce qu’il faudrait que je me décide à faire un de ces jour. )
Tiens, je ne savais pas qu’on pouvait faire ça – activer les notifications wp -, mais je viens de trouver et ça peut être fort utile en effet ! Merci pour la découverte technique ! ^^
Tu as lequel de livre de L’Iconoclaste ?
Je suis désolée de te proposer des livres qui te parlent autant… je sais que c’est difficile pour les sous, pour la PAL, pour suivre toutes ces merveilles qui sortent. Mais je suis aussi ravie de te donner envie, donc je ne suis pas si désolée que ça en réalité…
Non, je n’ai pas ressenti qu’elle prenait sa famille en charge, à part son petit frère mais justement, tout tourne autour de lui. Vis-à-vis de ses parents elle essaie surtout de se faire invisible, mais elle se surpasse pour lui, pour essayer de le sauver. Mais bref, je ne t’en dis pas plus si tu veux le lire ! Tu verras bien !
Et bien avec plaisir !
En fait j’avais oublié que j’en avais un deuxième (Neverland, de T. de Fombelle, mais il ne m’a pas plus marqué que ça franchement.) mais selon auquel je pensais, c’est Dans l’attente de toi, d’Alexis Jenni. En plus, je suis tombée sur ce livre par ce qui est vraiment le plus grand des hasards, et je ne connaissais pas cette maison d’édition à ce moment, donc jackpot !
Ah mais ce n’est qu’un mal pour un bien ! En même temps, ce n’est pas que de ta faute : certes tu m’as permis de prendre connaissance de ce livre que j’avais laissé passer je ne sais trop comment, mais si j’étais tombée dessus, le titre et le résumé m’auraient déjà eu !
Ah oui, moi non plus, je n’ai pas un souvenir impérissable de Neverland. Quelques impressions, tout au plus, mais c’est souvent ce qui se produit quand le sujet est aussi immatériel que celui de Neverland.
Je ne connais pas du tout Dans l’attente de toi en tout cas !
Le sujet était peut-être un peu trop personnel, tout en étant trop léger pour marquer plus que ça.
Il n’a pas l’air très connu en effet. J’en avais fait un article aussi ( https://larecolteuse.wordpress.com/2018/07/14/3-lart-en-un-livre-hors-serie/ ) où j’avais fait le catalogue de toutes les peintures (bon, certaines manquent à présent parce que je ne m’embête pas à tout rentrer dans la galerie wp, j’ai tendance à faire des copier/coller des images) mais c’est un très beau livre, de nouvelles dites érotiques mais c’est vraiment très léger, associé à des peintures (l’auteur est historien, je crois, donc il doit avoir travaillé l’art en prime) qui nourrissent son propos, qui imagent en plus de sa plume et se rattachent à des souvenirs. C’était une bonne surprise franchement!
D’accord. Ça peut faire l’objet d’un emprunt en bibliothèques un jour. Je n’en fais pas forcément une priorité, mais ça a l’air bien intéressant tout de même. Original aussi.
Olala, je ne sais plus si j’ai envie de lire « La vraie vie » ! J’ai d’abord lu des chroniques dithyrambiques, puis des critiques beaucoup plus modérées, et maintenant ton article positif… Je ne sais plus où donner de la tête. Je note que, dans tous les cas, ce livre est dur. J’attends une éventuelle sortie en poche (à moins que ce soit fait).
Quant à « Persuasion », j’attends de lire « Orgueil et Préjugés » (la base, un peu). Vu que tu en as lu d’autres, lequel tu conseillerais pour enchaîner si jamais « Orgueil et Préjugés » me plaît ?
L’avantage, c’est que tu ne partiras pas avec uniquement des avis positifs en tête, ce n’est pas plus mal, je trouve. Ça permet de relativiser ses attentes. En ce qui me concerne, je pense que si tu me redemandes dans deux ans, je ne saurais plus trop quoi t’en dire. Ça a été une lecture puissante sur l’instant, mais je ne pense pas que ce sera le cas sur la durée.
Quant à une sortie en poche, aucune idée. Les seuls livres de L’Iconoclonaste que j’ai lus ont un format quasi poche (pour la hauteur, car ils sont plus larges sinon). Je ne sais pas du tout s’ils ont une collection dédiée ou si leurs livres paraissent ensuite chez un éditeur poche…
En ce qui me concerne, je n’ai lu que O&P, Raison et sentiments, Emma et Persuasion pour l’instant. Excepté Persuasion, j’adore les deux autres. Emma se distingue un peu du lot grâce à une héroïne enfant unique, un peu insupportable parfois, mais tu aimes O&P, je pense que tu peux aller vers l’un ou l’autre sans aucun problème !
D’accord, je vois ! Je pars donc avec un avantage, cool !
Concernant le poche, j’ai bien vu que le « grand » format était plutôt petit mais le prix me paraît élevé pour un livre de ce calibre.
Ok, je note !
Oui, ils sont quasi au prix d’un grand format, je crois me souvenir… Mais je ne sais pas du tout s’il y a une autre sortie. Sinon, tu peux peut-être le trouver d’occasion ou l’emprunter quelque part.
Pas con, en effet.
La vraie vie était un des seuls romans m’ayant beaucoup plu à la rentrée littéraire 2018. Ça avait même été un coup de coeur sur le moment, et je retrouve dans tes mots ce que j’y ai tant aimé : le style de l’autrice, sa manière de manier les images, la détermination de son héroïne, le côté à la fois violent, sombre, parsemé de quelques gouttes d’espoir, cette manière de raconter comme un conte moderne et mature alors qu’au début ça a l’air très classique…J’avais été frappée par cette tonalité de récit, et je l’avais adoré pour ça. Aussi pour la relation entre le frère et la soeur, que je trouvais tellement touchante et belle, avec l’acharnement de l’héroïne à essayer de ramener son frère sous son masque. Je n’ai jamais vu une aussi belle manière de décrire comment quelqu’un peut s’engouffrer sous une fausse personnalité, s’y noyer, tout en ayant quelqu’un qui essaye encore de le sauver. C’est vrai que l’héroïne est très (trop ?) mature, mais j’avais trouvé que ça passait plutôt bien. En revanche, je trouvais qu’il n’y avait pas besoin de lui donner des scènes sexualisées en plus pour montrer cette maturité, je trouvais que ça n’ajoutait rien. (Parfois je rêve de croiser quelques romans où l’héroïne/le héros n’a pas besoin d’intérêt amoureux ou sexuel du tout, ça changerait un peu).
Quant à Jane Austen, je n’ai jamais lu qu’Emma, dont je n’ai presque pas de souvenirs. C’est une lacune à combler, ne même pas avoir lu Orgueil et Préjugés ! J’ignore totalement l’histoire de Persuasion, je l’apprends au moins grâce à toi. 🙂
J’ai l’impression que nos expériences avec La vraie vie sont très similaires. Tu soulignes tout ce que j’ai aimé, tout ce que j’ai trouvé puissant dans ce roman. ce que tu dis de la relation entre la soeur et le frère, c’est tellement juste… J’aurais juste bien aimé l’écrire moi-même, tiens ! 🙂
Quant à la sexualisation du personnage, ça… c’est vrai que c’est tellement rare… je n’ai même pas d’exemples qui me viennent en tête (même si ça doit exister tout de même !).
Même pas Orgueil et Préjugés ?! Roh… Non, je plaisante, j’adore ce livre, mais il y a tellement de classiques que je n’ai jamais lus non plus…
Oui, je ne sais pas si comme toi, ça me restera très longtemps en tête dans les années à venir, mais c’est définitivement marquant par le style et cette manière d’écrire en « conte ». Avec des images qui restent en mémoire…
Même pas Orgueil et Préjugés ! La honte ! (bon, j’ai vu au moins l’adaptation avec Colin Firth, et celle d’Orgueil et Préjugés et zombies :P)
Celle avec Colin Firth est tellement chouette, c’est la meilleure que j’ai pu voir ! J’adore me prendre un après-midi de temps en temps pour la revoir, je ne m’en lasse pas ! (J’ai aussi vu celle avec les zombies : comme disait mon copain, O&P était pour moi et les zombies pour lui.)
Très belles chroniques ! Deux lectures qui m’avaient beaucoup plu. Je te rejoins sur La vraie vie. J’ai aimé le style, le ton de l’ouvrage de cette histoire très dérangeante. C’est vrai que l’héroïne est très (trop) mature pour son âge, même si sa situation familiale joue dans tout cela, mais j’avais finalement apprécié cela.
Quant à Persuasion, il reste de mon côté en tête de mes Jane Austen préférés, ex-æquo avec Orgueil et Préjugés, peut-être justement par effet de contraste entre les deux héroïnes. 🙂
Merci beaucoup !
Ça ne m’a pas dérangé outre mesure comme je le disais, c’était plus une remarque. J’oubliais souvent son âge, la faisant involontairement grandir de quelques années jusqu’à ce que l’autrice nous fasse une piqûre de rappel.
Il est souvent très apprécié, j’ai l’impression, et il y a effectivement un sacré contraste entre Elizabeth et Anne, mais pour l’instant, parmi les quatre romans que j’ai lus de Jane Austen, il est tout en bas de la liste… (Mais ça a été une bonne lecture malgré tout !)
Je suis super contente que tu aies aimé le Adeline Dieudonné même si pas autant que moi! Ce n’est qu’avec le temps qu’on se rend compte si un livre nous a marqué ou pas! Pour celui ci perso je me souviens pas de tout dans le détail mais certaines scènes et l’ambiance générale du livres sont gravés à jamais dans ma mémoire hihi
J’ai lu mon premier Austen il y a peu et j’ai beaucoup ri face à la parodie qu’est Raison et sentiment! J’ai donc hate de poursuivre l’exploration de son oeuvre. Meme si celui-ci ne semble pas etre son livre le plus marquant, je le lirai avec plaisir pour tout ce que tu as dit si bien, malgré la redondance de la romance dans chacune de ses oeuvres, elle écrit d’une manière si agréable et fluide que c’est un plaisir 🙂
C’est ce que je me dis : je doute d’en avoir un souvenir très précis dans quelques temps, mais je pense que l’ambiance et certains passage devraient me marquer pour un bon moment !
Ce n’est clairement pas celui que je te conseillerais – j’ai tellement préféré Orgueil et Préjugés et Emma qui sont mes favoris (pour l’instant) – mais ça reste une très chouette lecture malgré tout !
La scène de chasse gravée dans ma mémoire en vrai aha
J’ai justement commandé Emma (y a 3 semaines, y a du retard, I’am desesperate!) que j’ai très très hate de découvrir et Orgueil et Préjugés c’est celui qui me fait « le plus peur », tout le monde est si unanime autour de celui-ci que j’ai peur de pas accrocher!!
Idem !
Décidément, y a du classique dans l’air ! J’espère que tu aimeras Emma (en espérant qu’il finisse par arriver !), ce n’est pas le cas de tout le monde (je crois que Persuasion lui est bien préféré alors que c’est clairement l’inverse pour moi). Et Orgueil et Préjugés aussi bien sûr (mais je ne comprends pas les personnes qui restent imperméables à ce livre !)
J’espère bien qu’il arrivera, moi qui n’achète jamais des livres neufs, je l’ai payé 20 euros du coup c’est un gros investissement pour moi : »)
Ah d’accord, j’ai rarement entendus les gens parler de Persuasion de mon coté tu vois hihi
J’ai trop hate de poursuivre ma découverte d’Austen, j’ai adoré Raison et sentiments 🙂
Je comprends ! Depuis le temps que je n’ai pas acheté de livres neufs, de livres tout court d’ailleurs… Tu l’as pris dans quelle édition ? (J’adorerais trouver des jolies éditions des 6 romans de Jane Austen…)
Je me le suis pris dans la meme édition que Raison et Sentiment, dans l’édition magnifique de Milady *0*
Malheureusement Orgueil et préjugés est en rupture dans cette meme édition collector mais BON, c’est pas grave! hihi
C’est quelle édition que tu voudrais toi? En francais ou en VO? 🙂
Ah oui, sympa ! Mais est-ce qu’ils comptent sortir les trois autres ainsi ?
Plutôt en français, je ne suis pas sûre de les savourer autant en anglais. J’aimerais bien en tenter un une fois, mais pas tous. Pas sûre d’avoir le niveau nécessaire.
Tu parles de Persuasion, Northanger Abbey et Mansfield Park quand tu dis les trois autres? ^^
Parait que c’est pas trop compliqué en anglais mais pareil, si je fais ca je l’emprunterai en bibliothèque histoire de pas jeter de l’argent par les fenetres pour quelque chose que j’arrive pas à lire aha
Oui, pardon !
Oui, mais ce sont des livres que j’aime lire et relire et je crois que j’aurais trop la flemme de m’y atteler à chaque fois en anglais.
Ping : « Je refusais d’être une proie ou une victime, mais je voulais rester vivante. Vraiment vivante. Avec des émotions. » – La Récolteuse