Rendez-vous au cinéma ! – Mai 2017

Le mois de mai fut placé sous le signe de l’espace : trois films sur huit se passent au-dessus de nos têtes !

  1. Life : origine inconnue, de Daniel Espinosa (VO : Life)

À bord de la Station Spatiale Internationale, les six membres d’équipage font l’une des plus importantes découvertes de l’histoire de l’humanité : la toute première preuve d’une vie extraterrestre sur Mars. Alors qu’ils approfondissent leurs recherches, leurs expériences vont avoir des conséquences inattendues, et la forme de vie révélée va s’avérer bien plus intelligente que ce qu’ils pensaient… (Allociné)

Life (zffiche)

Life, c’est :

  • Un scénario assez classique qui m’a irrémédiablement rappelé Alien (un équipage se fait décimer avec une belle régularité  par une créature extraterrestre) (et d’ailleurs, ma critique d’Alien : Covenant vous attend un peu plus bas) ;
  • Un « martien » (prénommé Calvin) plutôt mignon (au début du moins), gracieux et imposant malgré sa petite taille ;
  • Un peu de tension tout au long du film (même si elle joue sur des ressorts connus (créature qui se faufile partout, qui disparaît dans les tuyaux, qui bondit à la figure des astronautes, etc.) ;
  • Une visite de l’ISS en gravité zéro, ce qui est assez chouette;
  • Une fin prévisible (la grosse musique dramatique vous donnera un indice) qui laisse la porte ouverte à une suite ;
  • Une question : que ferions-nous à leur place, si nous découvrions une vie extraterrestre ? faut-il tenter à tout prix de lui rendre la vie ?
  • Une interrogation personnelle : pourquoi « origine inconnue » dans le titre français alors qu’on sait (et qu’ils savent) que la cellule Calvin vient de Mars ?

En bref, Life fut un moment de cinéma divertissant aux effets spéciaux réussis sans pour autant révolutionner le genre de la science-fiction (mais je n’en attendais pas tant).

  1. Les Gardiens de la Galaxie 2, de James Gunn (VO : Guardians of the Galaxy Vol. 2)

Musicalement accompagné de la « Awesome Mixtape n°2 » (la musique qu’écoute Star-Lord dans le film), Les Gardiens de la galaxie 2 poursuit les aventures de l’équipe alors qu’elle traverse les confins du cosmos. Les gardiens doivent combattre pour rester unis alors qu’ils découvrent les mystères de la filiation de Peter Quill. Les vieux ennemis vont devenir de nouveaux alliés et des personnages bien connus des fans de comics vont venir aider nos héros et continuer à étendre l’univers Marvel. (Allociné)

Les gardiens de la galaxie 2 (affiche)

Un seul mot : déception. Et déception d’être déçue. Le premier volet des aventures de ces Gardiens de la Galaxie était sympa, original et apportait un peu de fraîcheur chez Marvel avec ces héros qui ne se prenaient pas au sérieux, de l’humour et de la bonne musique, alors j’avais envie d’aimer ce second opus. Mais non.
L’équipe de base est toujours cool et sympathique (même si je ne pouvais plus entendre le rire (un peu forcé) de Drax au bout d’un moment, il me donnait envie d’hurler) et bébé Groot est assez attendrissant, mais c’est tout ce qu’il y a autour qui m’a ennuyée. Car oui, je l’ai trouvé horriblement long.
Les nouveaux personnages ne sont pas convaincants du tout : les Souverains sont laids, la face de Taserface semble n’être qu’un masque grossier (pourtant Nebula, Gamora ou Drax ont des apparences qui tiennent bien la route), Ego fait juste vieux beau prétentieux et l’intrigue à son sujet est tout à fait prévisible. Quant à la présence de Stallone…
Le film se partage en trois sortes de séquences. 1, de l’humour lourdingue, car j’ai finalement très peu ri ou même souri : je ne dirai pas que ce n’est jamais arrivé, mais j’ai trouvé les blagues, les réparties ou les disputes bien moins drôles que dans le premier film. Elles arrivent toutes les deux minutes et sont trop forcées, Drax en fait trop, Rocket en fait trop, tout le monde en fait trop. 2, de l’action avec des combats qui n’en finissent pas : je sais que c’est un Marvel, un blockbuster, un film américain et qu’il y a de l’action en vue, mais, par exemple, les Souverains sont-ils vraiment obligés d’avoir une flotte inépuisable ? Non parce que quand ils reviennent pour la énième fois en force, j’étais lassée. 3, des discours grandiloquents sur l’amour, la paternité, l’amitié, etc. (« Tu es ma sœur, j’ai essayé de te tuer mille fois, mais en fait, c’est juste que je t’aime. » « C’était mon vrai père, j’étais trop aveugle pour le voir et maintenant, je l’ai perdu. » « Je me comporte comme un connard, mais c’est que j’ai peur de m’attacher et d’être abandonné parce que mes créateurs se moquaient de moi. » blablablaaargh, stop, arrêtez, taisez-vous !)
Bref, je pense que c’est assez clair : je n’ai pas aimé Les Gardiens de la Galaxie 2 et le générique de fin a été un soulagement. (Vivement le 3 après ça…)

  1. Aurore, de Blandine Lenoir

Aurore est séparée, elle vient de perdre son emploi et apprend qu’elle va être grand-mère. La société la pousse doucement vers la sortie, mais quand Aurore retrouve par hasard son amour de jeunesse, elle entre en résistance, refusant la casse à laquelle elle semble être destinée. Et si c’était maintenant qu’une nouvelle vie pouvait commencer ? (Allociné)

Aurore (affiche)

Après Les Gardiens de la Galaxie, on a enchaîné avec Aurore (le temps était triste, gris et pluvieux, alors c’était journée cinéma). Et quel soulagement après l’ennui chez Marvel !
Aurore est un film drôle  (avec de l’humour qui fait rire, n’est-ce pas, les Gardiens ?) et sensible. C’est une histoire simple et vraie, avec une héroïne lumineuse interprétée par Agnès Jaoui. Gaie, désabusée, amoureuse, elle est sincère et touchante. Je me souviendrai aussi de son amie Mano, jouée par Pascale Arbillot, drôle et pleine d’audace, ainsi que de cette vieille femme qui lui prouve que vieillir n’est pas une fatalité, que la vie est toujours aussi intéressante, que les projets et la passion n’en sont pas chassés après cinquante ans. Ce film joue avec des scènes du quotidien en leur donnant un humour et un éclat tout particulier. Un excellent moment !

  1. Le Procès du siècle, de Mick Jackson (VO : Denial)

Deborah Lipstadt, historienne et auteure reconnue, défend farouchement  la mémoire de l’Holocauste. Elle se voit confrontée à un universitaire extrémiste, avocat de thèses controversées sur le régime nazi, David Irving, qui la met au défi de prouver l’existence de la Shoah. Sûr de son fait, Irving assigne en justice Lipstadt, qui se retrouve dans la situation aberrante de devoir prouver l’existence des chambres à gaz. Comment, en restant dans les limites du droit, faire face à un négationniste prêt à toutes les bassesses pour obtenir gain de cause, et l’empêcher de profiter de cette tribune pour propager ses théories nauséabondes ? (Allociné)

Le Procès du siècle (affiche)

Je ne connaissais pas du tout cette histoire ubuesque : devoir prouver que la Shoah a vraiment eu lieu. Les acteurs sont plutôt bons, Rachel Weisz en tête (même si ses jogging m’ont fait sourire car j’ai vraiment l’impression que c’est devenu un cliché, le jogging dans les films américains). Timothy Spall, brillant, a ce petit-quelque-chose de répulsif, comme lorsqu’il jouait Peter Pettigrow (et, en dépit de son interprétation excellente, je le regrette toutefois un petit peu car cela le place vraiment dans la peau d’un personnage que l’on ne peut pas apprécier et je trouve un peu facile d’avoir, d’un côté, la gentille universitaire et, de l’autre, le salaud haïssable). Enfin, la fan de Sherlock en moi a été ravie de revoir Moriarty et Mycroft, pardon, Andrew Scott et Mark Gatiss.
Cependant, la forme reste trop classique et Le Procès du siècle ne se détache pas vraiment de tous les films historiques/biopics qui ne cessent de sortir. Je n’ai pas eu de surprise ou d’émotions fortes au cours de ce film, à part peut-être cette étrangeté du droit anglais où c’est celui qui est accusé, et non celui qui accuse, de prouver son innocence. J’ai apprécié le film, mais je ne pense pas qu’il me laissera un souvenir impérissable.

  1. Alien : Covenant, de Ridley Scott

Les membres d’équipage du vaisseau Covenant, à destination d’une planète située au fin fond de notre galaxie, découvrent ce qu’ils pensent être un paradis encore intouché. Il s’agit en fait d’un monde sombre et dangereux, cachant une menace terrible. Ils vont tout tenter pour s’échapper. (Allociné)

Alien Covenant (affiche)

Après Life et Les Gardiens de la Galaxie, ce mois de mai se place décidément sous le signe de la science-fiction. Alors que vaut cette suite du préquel d’Alien ? (J’aime bien Alien, je les ai vu plusieurs fois, mais je ne suis pas une fan qui connaît tout par cœur et qui criera au scandale à chaque infidélité aux premiers films ou autre, j’ai apprécié Prometheus même si deux-trois choses m’ont laissée perplexe, voilà l’état d’esprit dans lequel je suis allée voir Alien : Covenant.) Le majeur point négatif pour moi est qu’il est lent à démarrer. Jusqu’à l’arrivée sur la planète, je me suis demandée où on allait et quand est-ce qu’il allait se passer quelque chose.
Après, certes, il y a aussi quelques petites incohérences et quelques clichés. L’équipage est un peu trop insouciant à son arrivée sur la planète, à croire qu’il n’y a aucune mesure de sécurité (du genre : mettons notre casques au cas où, restons groupés, ne suivons pas un mec louche dans une cave plein d’œufs louches…) ; les gens qui vont prendre des douches quand leurs potes se font massacrer ou qui glissent (deux fois !) sur des flaques de sang, c’est un peu gros ; et avouons que le tout manque globalement de suspense. Ajoutons que l’équipage n’est là que pour nourrir les petits aliens et le tour est bouclé.
Alors que les xénomorphes étaient absents (ou presque) de Prometheus, ils refont leur retour dans celui-ci. J’ai eu un double plaisir : en apprendre davantage sur leurs origines et voir la créature en entier. Dans les Alien, on les voit souvent dans l’ombre, par morceaux, la tête ou la queue, alors que là, on les voit gambader en plein jour et on peut admirer la bestiole. Le résultat est donc carrément moins flippant, mais assez chouette quand même. Pour ce qi est de leurs origines, je pense que ça peut plaire ou non, mais en ce qui me concerne, je vois Covenant dans la lignée de Prometheus et tous deux se détachent du flou de la saga d’origine.
Enfin, je ne sais pas s’ils comptent faire de Katherine Waterston (alias Tina dans Les Animaux Fantastiques) la nouvelle Ripley (ce qui sera difficile à mon avis), mais le personnage qui, pour moi, se détache vraiment du lot (les autres sont surtout de la chair à pâté pour aliens, on sait qu’ils ne feront pas long feu), c’est David, l’androïde joué par Michael Fassbender. Le xénomorphe est agressif, certes, mais c’est dans sa nature, avec David, on a un personnage calculateur qui, en plus, fait réfléchir sur la création.
Certes, mon avis est un peu mitigé, mais, à part pendant la première demi-heure, je ne me suis pas ennuyée et j’ai plutôt passé un bon moment. Il faut dire que je n’ai pas forcément un niveau d’exigence très élevé pour ce genre de film, je les trouve assez répétitif et je ne m’attends pas à un chef-d’œuvre en allant voir ça. A vrai dire, je crains surtout l’effet de répétition et de lassitude. Ridley Scott a annoncé plusieurs films à venir pour rallier le Alien de 1979 : est-ce vraiment nécessaire ? On délaie, on multiplie, on reprend les formules qui marchent, mais marcheront-elles éternellement ?
L’Odieux Connard a écrit un excellent article sur « Alien : Convenu » où il fait bien apparaître toutes les incohérences du film : allez-y, c’est très drôle !

  1. Tunnel, de Kim Seong-hun (VO : Teo-neol)

Alors qu’il rentre retrouver sa famille, un homme est accidentellement enseveli sous un tunnel, au volant de sa voiture. Pendant qu’une opération de sauvetage d’envergure nationale se met en place pour l’en sortir, scrutée et commentée par les médias, les politiques et les citoyens, l’homme joue sa survie avec les maigres moyens à sa disposition. Combien de temps tiendra-t-il ? (Allociné)

Tunnel (affiche)

Pourquoi faut-il toujours que le mec en difficulté dans ce genre de films soit quelqu’un de peu sympathique, impatient, un commercial obsédé par son boulot ? Pourquoi faut-il toujours qu’il y ait cette idée de « tu vas voir, on va t’apprendre à voir la vie autrement » ? Voilà, c’était juste une question, ça ne m’a pas dérangée plus que ça.
A part ça, Tunnel est bien construit, plutôt prenant et très réaliste (même si la fin est assez prévisible). On suit parallèlement Jung Soo, coincé dans sa voiture, et l’équipe de sauvetage rapidement rejointe par la femme de la victime, Se-hyun. Malgré la gravité du sujet et les nombreuses questions autour du prix d’une vie humaine, il y a de nombreuses pointes d’humour qui viennent agréablement ponctuer ce film et on se surprend à rire au cours de la projection.
Plus qu’un simple huis-clos ou film-catastrophe, Tunnel parle du comportement de la société face à un drame.  La compassion et la solidarité des débuts, puis peu à peu, l’oubli et même la lassitude, l’envie de passer à autre chose… ou de reprendre les travaux dans le tunnel voisin pour le riche entrepreneur. Les politiques et les journalistes en prennent aussi pour leur grade : on voit les premiers soignant leur image (la rencontre avec Se-hyun n’est qu’un prétexte pour se faire photographier) et les seconds obsédés par des images ou des paroles choc pour faire monter leur audience (cette scène frappante où tous ont leur drone pour explorer le tunnel en même temps que celui des sauveteurs…).
Les acteurs et actrices sont excellent.es, avec comme trio de tête Ha Jung-Wu (Jung-doo) qui exprime parfaitement les différentes humeurs par lesquelles il passe, Doona Bae (Se-hyun), touchante, et Dal-Su Oh (Dae-kyoung) qui incarne le chef de l’équipe de sauvetage guidé par sa compassion et son sens du devoir.
Bref, vous l’aurez compris, je recommande Tunnel !

  1. Get Out, de Jordan Peele

 Couple mixte, Chris et sa petite amie Rose  filent le parfait amour. Le moment est donc venu de rencontrer la belle-famille, Missy et Dean, lors d’un week-end sur leur domaine dans le nord de l’État. Chris commence par penser que l’atmosphère tendue est liée à leur différence de couleur de peau, mais très vite une série d’incidents de plus en plus inquiétants lui permet de découvrir l’inimaginable. (Allociné)

Get Out (affiche)

La première partie est très réussie et, personnellement, m’a suffisamment fait flipper (je déteste les films d’horreur et il en faut peu pour que je sois crispée pendant tout le film). La tension s’installe subtilement : la découverte de la belle-famille et de ses employés noirs aux sourires forcés, la fête annuelle avec des invités un peu trop sympathiques, le calme des alentours, des petits détails comme des regards ou un téléphone débranché… Il se met en place un racisme ordinaire – des préjugés, des regards, des gestes, la peur d’une voiture de police ou d’une rue déserte – caché sous une prétendue tolérance (qui n’a pas été sans me rappeler les personnes participant à la Manif pour Tous et affirmant sans vergogne « mais si, j’aime les homosexuel.les, ça n’a rien à voir, voyons ! »).
En revanche, je me suis totalement détendue dans la seconde partie du film, quand on sait ce qu’il se passe. Une fois que tout le monde a montré son vrai visage et qu’on sait d’où viendra la prochaine attaque (frontalement), il n’y a plus de quoi avoir peur.
Get Out reste un très bon thriller horrifique, même si seule la partie pré-explications, anxiogène, a su jouer avec mes nerfs et si je trouve que la partie post-explications manque de subtilité pour finir dans le sang. Les touches d’humour qui parsèment le film (certes, essentiellement grâce au meilleur ami de Chris, Rod) sont très agréables.
Et je conclus avec ce que je sais depuis un moment : je ne me ferai jamais hypnotiser !

  1. Après la tempête, de Kore-eda Hirokazu (VO : Umi yori mo Mada Kukaku)

Malgré un début de carrière d’écrivain prometteur, Ryota accumule les désillusions. Divorcé de Kyoko, il gaspille le peu d’argent que lui rapporte son travail de détective privé en jouant aux courses, jusqu’à ne plus pouvoir payer la pension alimentaire de son fils de 11 ans, Shingo. A présent, Ryota tente de regagner la confiance des siens et de se faire une place dans la vie de son fils. Cela semble bien mal parti jusqu’au jour où un typhon contraint toute la famille à passer une nuit ensemble… (Allociné)

Après la tempête (affiche)

J’ai bien cru que je ne verrai jamais ce film ! Après avoir repoussé plusieurs fois le moment d’y aller, voilà que, alors que je suis enfin dans la salle, le film commence à se mettre sur pause avant de s’arrêter totalement ! Heureusement, après de longues minutes à me demander si nous verrions la fin, il repart, ouf ! (Voilà pour la petite histoire ; tout de suite, mon avis.)
Après la tempête est un film magnifique, sensible et pudique. Kore-eda nous fait entrer dans un cocon familial et trace tout particulièrement le portrait quelque peu doux-amer de Ryota, un écrivain qui n’écrit plus, un joueur qui ne gagne pas (pas assez en tout cas), un père qui a peur de décevoir son fils, un fils qui a peur de décevoir ses parents (et notamment son père décédé, toujours présent telle une ombre).
Le film est porté grâce à des acteurs formidables et attachants. En tête, Kirin Kiki (déjà vue notamment dans Les délices de Tokyo l’an passé) joue une grand-mère malicieuse et dynamique (mais qui n’hésite pas à prendre une voix de mourante pour convaincre son fils de rester un peu plus longtemps) qui a souvent amusé la salle. Quant à Hiroshi Abe – et sa dégaine qui m’est particulièrement sympathique – et Yoko Maki – sublime, lucide, intelligente –, ils sont un homme et une femme qui s’éloignent peu à peu, malgré l’affection et les regrets parfois, un couple qui, après l’amour, connaît la désillusion qu’il apporte souvent. A ce sujet, j’ai été ravie de constater que Kore-eda est suffisamment fin pour ne pas terminer son film sur le happy end suggéré par le résumé et vers lequel il semble nous guider pendant le film.
Après la tempête est un film délicat et contemplatif sur la famille et le couple, mais c’est également un très beau moment de cinéma.

Et vous ? Qu’êtes-vous allés voir ce mois-ci ?

3 réflexions au sujet de « Rendez-vous au cinéma ! – Mai 2017 »

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